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| Les sinistrés bénéficient de soins dans les sites d’hébergement. |
Des nouveaux sinistrés ont rejoint les sites d’hébergement dans le district d’Atsimondrano. « Nous avons débarqué dans ce site d’hébergement, dimanche soir. Nous avons encore aménagé notre maison, envahie par l’eau, c’est la raison pour laquelle nous ne sommes pas venus ici tout de suite, samedi », se justifie Sandra Santatriniaina, une mère de famille qui vit à Ambodivona Antandrokomby, dans la commune d’Anosizato Andrefana, hier.
Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a noté, hier, la hausse des effectifs des sinistrés. Ils sont passés de 2564, dimanche, à 3688, hier, dont 3666 se trouvent dans le district d’Atsimondrano. « Il n’y a pas de nouveaux quartiers inondés dans notre commune. D’ailleurs, le niveau de l’eau a déjà diminué. Il y a, toutefois, de nouveaux venus car ils entendent la bonne prise en charge des sinistrés. Ici, ils mangent bien, il y a de la viande au menu, le midi et le soir. Ce matin, ils ont eu du lait au petit-déjeuner. Du coup, ils viennent pour en bénéficier à leur tour », avance Elidiot Andrianjafy, maire de la commune d’Anosizato Andrefana.
La Commune urbaine d’Antananarivo enregistre également des sinistrés. Ils sont au nombre de 1959, issus de six cent cinquante ménages, d’après le rapport de la CUA, hier. L’eau a envahi des maisons dans plusieurs fokontany des 1er et 4e arrondissements, comme Anjezika I et II, Ankasina, Andavamamba, Anosizato Est I et II, selon le bilan de la CUA.
Le district d’Atsimondrano a été le plus touché par la crue de la rivière Sisaony qui a provoqué des inondations dans les communes d’Anosizato Andrefana et d’Ampitatafika, ce week-end. Le déplacement de 2936 personnes a été inévitable. Sept cent vingt maisons dans ces deux communes ont été inondées, avec un niveau d’eau qui atteignait jusqu’au thorax pour certains. Quatre maisons ont été détruites.
La vigilance rouge de danger imminent dans la plaine d’Antananarivo, traversée par la rivière de Sisaony est levée, selon l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa), hier. Le danger n’est pas totalement écarté. L’Apipa lance une alerte jaune pour la plaine traversée par la rivière de Sisaony.
Miangaly Ralitera