![]() |
La mère du bébé, sous le choc. |
Un homme jugé comme « dangereux » a été abattu par des militaires après avoir assassiné un bébé de six mois dans la commune de Vohipaho, district de Vangaindrano.
Ce crime dépasse l’entendement. Au début de la semaine, un infanticide a été commis par un jeune homme de 23 ans à Bemoropaly, dans la commune de Vohipaho, district de Vangaindrano. Cet individu, qualifié de « malfaiteur dangereux », a arraché la vie à un bébé de six mois en lui infligeant des coups de couteau à la tête.
Cette monstruosité glaçante a été commise vers 4h du matin. Selon les informations de la gendarmerie, l’auteur aurait été sous l’influence de l’alcool. Il s’est dirigé vers la maison d’une voisine et a frappé à la porte. Muni d’un couteau tranchant, il s’en est pris au pauvre innocent et à sa mère, âgée de 24 ans, dès que cette dernière lui a ouvert.
Aucune mésentente
Ses victimes, touchées chacune à la tête, ont été laissées pour mortes. Le petit ange a perdu la vie sur place. Sa mère, malgré la gravité de ses blessures, a pu être sauvée et est rentrée après avoir reçu des soins d’urgence dans un centre de santé de base de niveau II.
Les villageois se posent de nombreuses questions sur le véritable mobile du crime. Si cela n’était lié qu’à l’alcool, quel autre motif aurait pu pousser le jeune homme à vouloir mettre fin aux jours du bébé et de la femme ? La seule certitude, selon les autorités locales, est qu’aucune mésentente n’avait eu lieu entre lui et cette femme jusqu’au jour de l’attaque. Les gendarmes n’ont reçu l’alerte qu’à 8h du matin. Entre-temps, des militaires et le fokonolona étaient déjà aux trousses de l’assassin.
Après quelques heures de recherches, les poursuivants ont retrouvé le fuyard vers 15h à Andranofasika, dans la commune de Matanga. Il portait toujours son grand couteau et semblait épuisé par sa fuite. Il s’est réfugié dans les bois au bord de la route.
« Il attendait que les gens derrière lui passent pour les affronter. Puis, à dix mètres d’eux, il est sorti de sa cachette et a tenté de les frapper avec son couteau. Les soldats, prudents, ont rapidement ouvert le feu. Il est mort sous les balles. Sa famille est venue récupérer son corps sans vie après le constat réalisé par les gendarmes et le médecin », raconte un membre des Forces de l’ordre.
Gustave Mparany