DIANA - ENVIRONNEMENT - La valorisation des sites non classés en gestation

Les autorités et les élus régionaux sont impliqués dans le projet.

Les autorités, responsables et autres acteurs régionaux  du Tourisme se sont rencontrés pendant deux jours à Antsiranana. L’objectif est d’améliorer la gestion des sites.

Les autorités régionales, les élus, les acteurs du tourisme et les gestionnaires des sites touristiques non classés de la région Diana se sont donné rendez-vous, les 20 et 21 février, dans la capitale du Nord. Ils devaient se concerter sur l’élaboration d’un arrêté régional afin d’améliorer la gestion de ces lieux de villégiature. 

« Il existe certaines offres de services touristiques dans ces sites non classés situés en dehors des parcs et des aires protégées, mais le code du tourisme est vague, d’où la tenue de cette concertation régionale concertée », a affirmé le directeur régional du tourisme Elysé Ralema Mahatondra. Ainsi, cette réunion a eu pour objectif de « consolider une gestion durable, inclusive et efficace des sites touristiques non classés ». 

Outre la mobilisation et l’implication des parties prenantes régionales issues des cinq districts dans la gestion des sites non classés, cette rencontre a permis aux participants d’identifier et d’analyser les modes de gestion existant. Le but est de trouver des solutions appropriées aux réalités locales, tout en leur attribuant une reconnaissance officielle et en établissant des stratégies adaptées à leur développement.

Cette concertation s’est déroulée sous forme d’échanges permettant de recueillir les idées, suggestions et préoccupations des différents acteurs concernés et s’est terminée par la validation des grandes lignes de l’arrêté régional qui sera finalisé au mois de mars.

Problématiques

 À l’issue de la rencontre, il a été remarqué que plusieurs problématiques freinent le développement et la durabilité des sites à fort potentiel touristique non classés dans la région Diana, entre autres, la quasi-absence de gestion structurée et durable des sites. Ce qui engendre des difficultés dans leur autonomisation, notamment l’entretien, leur préservation et leur exploitation à long terme, l’insuffisance des infrastructures touristiques disponibles, inadaptées ou non conformes aux standards de qualité nécessaires pour répondre aux attentes des visiteurs nationaux et internationaux.

Malgré le potentiel touristique, les communautés locales bénéficient peu, voire pas du tout, des retombées économiques générées. Cette faiblesse limite leur implication et leur engagement dans les initiatives de préservation et de valorisation des sites. En conséquence, ces problématiques ont également des répercussions négatives sur l’image globale de la région Diana en tant que destination touristique.

Face à ce défi, la région Diana, en partenariat avec toutes les parties prenantes, notamment le projet Pôle intégré de croissance (PIC3), s’engage à identifier et à mettre en œuvre des stratégies de gestion durable adaptées à ces sites. Ces stratégies visent à pérenniser ces sites, à les rendre autonomes, performants et générateurs de revenus tout en préservant leur patrimoine naturel et culturel. 

Raheriniaina

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