ANTANANARIVO - Les rues affichent une seconde jeunesse

La route circulaire à Antsakaviro.

La circulation dans les rues d’Antananarivo connaît une amélioration significative grâce à une vaste campagne de réhabilitation routière. Les axes principaux de la capitale malgache, autrefois criblés de nids-de-poule qui entravaient la fluidité du trafic, retrouvent progressivement leur praticabilité.

«Un programme ambitieux de rénovation urbaine est actuellement en cours d’exécution», explique Haja Rabenjarisoa, directeur régional des Travaux publics (DRTP) d’Analamanga. «Plusieurs tronçons stratégiques ont déjà fait l’objet d’une réfection complète, tandis que d’autres chantiers sont en phase active de réalisation. De nouveaux projets de réhabilitation seront prochainement lancés sur d’autres axes prioritaires de la ville», précise-t-il.

Cette initiative de grande envergure vise à améliorer substantiellement les conditions de circulation dans la capitale. Les travaux entrepris contribuent non seulement à fluidifier le trafic urbain, mais également à réduire l’usure des véhicules et à accroître le confort des usagers. La disparition progressive des nids-de-poule sur les artères principales témoigne de l’efficacité des interventions menées par les services techniques municipaux et régionaux.

Le changement est observé sur la route d’Ampefiloha, celle entre Antsakaviro, Bel’air et Ampandrana, la route entre le rond-point Ibis Ankorondrano, Ivandry, Anosivavaka jusqu’à Ambohimanarina, la route d’Ambanidia, jusqu’aux trois chemins à Antsakaviro, le tronçon de route entre les quatre chemins à Antsakaviro, le croisement Tsiadana et la route circulaire, la bifurcation Ambohimiandra jusqu’au rond-point Alasora, les routes entre Ampefiloha, Ambatomena, Analakely et Tsaralalàna, et la route entre le rond-point Anosibe, Namontana et Soanierana. Le résultat satisfait les usagers. «On a l’impression de rouler dans la métropole», réagit Faniry Razafindrainibe, automobiliste, au volant de son véhicule. 

Les transporteurs en commun, quant à eux, sont reconnaissants envers l’État et la commune urbaine d’Antananarivo pour les travaux effectués. «La réparation des routes réduit nos dépenses, bien qu’elle n’ait pas résolu les embouteillages. Les routes de la ville d’Antananarivo étaient un véritable calvaire pour les transporteurs auparavant. Presque toutes les semaines, on remplaçait ou soudait le ressort, le silent bloc ou la rotule de direction, qui tombaient rapidement en raison de l’usure, à cause des secousses générées par la dégradation des routes», indique Jean Louis Emile Rakotonirina, président de l’union des coopératives de transport urbain (UCTU).

Ces transporteurs rappellent aux responsables qu’il y a encore des routes qui n’ont pas été retouchées, comme la route entre Andraisoro et Ampasapito, celle entre Andrefan’Ambohijanahary et Soanierana, qui provoque des embouteillages jusqu’à Ankadimbahoaka, pendant les heures de pointe. Le directeur régional des Travaux publics à Analamanga promet que les travaux de réhabilitation de ces tronçons de routes sont déjà envisagés.

C’est la première fois depuis plusieurs années que de grands travaux de réfection de routes ont été réalisés dans la capitale. Ces routes, récemment réhabilitées, ne resteront pas dans leur état actuel éternellement. Leur durée de vie serait de deux à trois ans. 

Miangaly Ralitera 

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