Un climat de terreur s’est installé en pleine nuit à Andohatapenaka, lundi. Des rafales d’armes automatiques, tirées par la police et entendues depuis plusieurs quartiers, ont conduit à la mort de trois bandits présumés.
Le dernier membre du gang aurait été touché par balle au pied, mais a réussi à échapper à ses poursuivants, composés de la Compagnie urbaine d’intervention et de l’Unité d’intervention rapide du Commissariat central de Tsaralalàna.
Le trio abattu avait été jugé dangereux par la police, ayant commis de nombreux vols à main armée à Andohatapenaka.
Cette nuit-là, vers 23h, ils tentaient d’attaquer un grossiste de produits de première nécessité dans le secteur. Or, des policiers en civil, engagés chaque nuit pour sécuriser les lieux, étaient postés dans le noir. Les malfrats, équipés d’armes blanches et d’un pistolet de fabrication artisanale, ont profité d’une coupure généralisée d’électricité pour passer à l’acte.
Un accrochage a éclaté au cours duquel trois d’entre eux ont définitivement mis fin à leurs activités criminelles. Hier matin, des traces de sang ont été observées sur les lieux de la fusillade.
Gustave Mparany