La maison qui a été la proie des flammes. |
Une petite fille de 5 ans, handicapée, a été retrouvée morte dans sa maison incendiée, à Ampefiloha Ambaniala, hier. Ses parents étaient absents au moment du sinistre.
Une profonde amertume envahit un jeune couple à Ampefiloha, fokontany d’Ambaniala, commune d’Andranonahoatra, hier. Ils ont perdu leur fille âgée de 5 ans, carbonisée dans son lit lors d’un incendie de leur maison.
L’enfant avait une mobilité réduite à cause d’un handicap aux pieds. D’après les témoignages recueillis, elle avait été laissée seule à la maison.
À 4h30 du matin, le numéro d’urgence de la gendarmerie d’Ambohimamory a sonné. Une personne digne de foi a donné l’alerte sur un embrasement qui était en train de ravager l’habitation.
Lorsque les gendarmes sont arrivés, le feu avait déjà été éteint par les voisins eux-mêmes. Ils ont inspecté l’intérieur de la petite maison en brique et ont découvert le corps carbonisé de la fillette, sur le dos, dans son lit.
Son grand-père, qui habite à proximité, a été le premier témoin de l’incendie. Selon ses dires, il est sorti de chez lui et a tenté de maîtriser les flammes qui se propageaient rapidement. Les riverains l’ont aidé dans sa lutte contre le feu, mais hélas, il était trop tard pour sauver l’enfant.
Aucun indice
Informés de la situation, le père de l’enfant, âgé de 24 ans, et sa mère, 23 ans, sont immédiatement rentrés. En fait, ils étaient partis à 3h du matin pour transporter du sable. Ils sont convaincus que l’incendie est d’origine criminelle. Selon eux, la porte et la fenêtre étaient toutes fermées, et ils supposent que le feu a été introduit par la fenêtre du nord, près de laquelle se trouvait le lit.
Cependant, les gendarmes n’ont relevé aucun indice suspect autour de la maison. Ils ont expliqué à la famille endeuillée la démarche à suivre et l’ont invitée à déposer une plainte si elle croyait vraiment qu’il s’agissait d’un meurtre déguisé en incendie. Cela permettrait de poursuivre l’enquête pour faire éclore la vérité sur cet événement atterrant.
Outre la perte humaine, le lit, un panneau solaire, des couvertures, divers ustensiles et le plafond ont été consumés. Le corps de la défunte a été remis au fokontany pour les funérailles.
Gustave Mparany