Samoela s’est produit hier au Kianjan’ny Barea Mahamasina lors du spectacle «Revy sy Vazo Mandona». |
Hier, le stade Barea Mahamasina a vibré au rythme de “Revy sy Vazo Mandona”, un spectacle qui a réuni trois légendes de la musique malgache et du vazo miteny.
Hier, le parking du stade Barea Mahamasina a résonné au son de la première édition du spectacle «Revy sy Vazo Mandona», une véritable immersion dans la musique de «Vazo miteny» qui a rassemblé plus de mille personnes dès 14h 30. Les artistes invités, Ifanihy, Ralanto et Belahy, ont ouvert les festivités, plongeant le public dans une ambiance chaleureuse, propice aux retrouvailles entre amis et familles autour de boissons Star.
L’événement a pris un tournant mémorable lorsque Lôlo sy Tariny, mené par Benny et Bebey, puis Nini, ont enflammé la scène avec plus d’une douzaine de titres, dont les titres «Raha makany ialahy» et «Any alavidavitra any» et d’autres. Le public, ravi, a chanté en chœur.
Fort du succès
Ra-Ckiky a ensuite pris le relais, captivant, entre autres, l’audience avec «Akondro». Puis, Samoëla a apporté son style unique avec des titres emblématiques tels que «Hafaliana foana» et «Folaka ihany», créant des moments de communion. À travers cette sélection d’artistes légendaires, les organisateurs ont réussi à capturer l’essence même du «Vazo Mandona», un style musical qui résonne profondément avec le public, qu’il s’agisse des tontons, tantines ou des jeunes.
«Nous avons sélectionné les artistes de cette première édition en raison de leur expérience et de leur présence scénique», explique Lovasoa Rajaonson de Boss Production. «Pas de duo au programme, mais une ambiance à couper le souffle !».
L’absence de répétitions n’a nullement affecté la qualité du spectacle, mettant en lumière le talent et le professionnalisme des artistes. Fort du succès de cette première édition, l’équipe de Boss Production envisage une deuxième édition à Antsonjombe, ainsi qu’une tournée nationale pour faire rayonner ce projet et rassembler encore plus d’adeptes du «Vazo Mandona».
Nicole Rafalimananjara