DALLY RANDRIANTEFY - « Il faut souffrir volontairement pour réussir »

Dally Randriantefy suit de près les jeunes raquettes malgaches actuelles.

Présente aux matchs de demi-finales hier, au Club Olympique de Tananarive à Ilafy, Dally Randriantefy, ancienne joueuse professionnelle de tennis (1994-2006), 44e mondial en 2005, répond à nos questions.

. Vous êtes une icone du tennis malgache. Comment trouvez-vous le niveau du tennis malgache aujourd’hui ?

Pour le tennis malgache, l’espoir de la relève existe réellement avec le potentiel actuel de nos raquettes. Mais pour aller loin, tout dépend de beaucoup de paramètres qu’il faut prendre en compte : la qualité de coaching technique, mental et physique. Les joueurs et les joueuses ont besoin d’un meilleur accompagnement, de formations et surtout de moyens financiers.

. Dans les catégories U12, U14, U16, nos raquettes font parler d’elles, mais, par la suite, elles rencontrent des difficultés, contrairement à ce que vous avez vécu. Pourquoi ?

À notre époque, nous avons eu beaucoup de chance car nous avons été bien soutenues financièrement par nos sponsors. Notre formation a été d’une qualité mondiale. Pour les joueurs et joueuses actuels, il faut que les parents trouvent un bon coaching. Et pour avoir de bons coaches, il faut dépenser des milliers d’euros…

. Quels conseils donneriez-vous à nos raquettes ?

La motivation et la passion existent chez nos joueuses et joueurs. Mais pour aller loin, il faut se réveiller tôt  et s’entrainer dur. Il faut de la patience et se donner au maximum. Il faut  souffrir volontairement et il faut apprivoiser cette souffrance. 

Donné Raherinjatovo

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