Un simple jeu qui rapporte gros aux meilleurs. Plus de cinq mille personnes ont participé à la première édition de la « Chasse au Trésor nationale by Seeed » ou Soutien à l’Écosystème Entrepreneurial pour l’Emploi Décent, durant la semaine du 23 au 27 septembre. « Tout se déroule sur la page Facebook «Le parcours du startuper». L’objectif est de répondre à une énigme sous forme de quatre codes chaque jour. Les chasseurs ont droit à trois tentatives par jour, du lundi au vendredi. Et le jour final, le vendredi, ils obtiendront en tout vingt combinaisons de codes. Les deux premiers qui répondront correctement le vendredi gagnent», explique Domoina Randrinarivo, organisatrice de cet événement qui sort des clichés classiques du hasard des tombolas.
« Le projet Seeed s’insère dans le cadre du programme INCUBOOST financé par l’Union Européenne. Ce projet est dirigé par People Power Inclusion (PPI), en consortium avec le Centre d’Excellence en Entrepreneuriat. Seeed s’étale sur trois ans. Le principal problème des jeunes ou des entrepreneurs, c’est de trouver des financements pour leurs projets. Grâce à ce jeu, on leur donne cet outil essentiel. Mais aussi, il y a l’aspect ludique du jeu. Les joueurs apprennent chaque jour des connaissances générales autour de l’entrepreneuriat. C’est aussi une opportunité de rendre plus ludique l’utilisation des réseaux sociaux », soutient Domoina Randrinarivo.
Les startupers viennent des onze villes bénéficiaires du projet Seeed, à savoir Antananarivo, Analavory, Soavinandriana, Toamasina, Sainte-Marie, Mahajanga, Toliara, Taolagnaro, Antsiranana, Antsohihy, et Fianarantsoa. Les trois lauréats ont eu chacun la somme de 500 euros. « Grâce à l’appui financier, je peux maintenant réaliser mon rêve et créer ma propre entreprise en stylisme», explique Tsiarotsirinala Gabrielle Randrianjafy, qui a raflé la mise pour Antananarivo. Pour les autres régions, Kenny Ratsimiebo de Toamasina a remporté le premier prix, et le coup de cœur est revenu à Ny Aina Randrianantoanina, ayant obtenu le plus de «j’aime».
Eric Ranjalahy