Acte de barbarie pure et simple à Ambohitrambo, à Arivonimamo. En début de semaine, une mère de famille a été tuée avec les pires atrocités. Les assaillants l’ont violée avant de l’achever avec leurs armes.
La malheureuse a été poignardée au niveau de la poitrine avant que les bandits ne lui assènent un violent coup à la tête. Ils n’ont rien dérobé, d’après des personnes de son entourage. De ce fait, la thèse d’un règlement de compte est mise sur le tapis.
Trois personnes habitent dans le foyer pris pour cible. Le jour de l’attaque, le chef de famille était absent. Il a quitté son domicile le matin, pour assister à un événement familial à Ampefy. À des heures tardives de la nuit, six individus armés ont pris d’assaut sa maison. Seuls son épouse et un jeune employé s’y trouvaient.
Munis de matériel de brigandage, les assaillants n’ont pas eu du mal à s’introduire dans la maison. Alors que la femme a été maltraitée avant qu’elle ne soit tuée, le jeune homme a été, pour sa part, battu et ligoté selon sa version.
Après avoir sévi, les bandits ont quitté les lieux sans se précipiter. Avant de décamper, ils ont menacé de revenir à la charge et ont laissé une lettre dans la maison prise pour cible.
Des enquêteurs auprès de la Gendarmerie nationale se sont rendus sur les lieux du crime après avoir été informés de l’acte. À leur arrivée, les tueurs avaient déjà réussi à s’évanouir dans la nature. Une enquête est néanmoins ouverte et des recherches entamées. Jusqu’à hier, les malfaiteurs sont encore introuvables. Le jeune homme épargné par la bande armée est pour sa part hors de danger.
Andry Manase