Prévue pour démarrer à 15 heures, la finale opposant les juniors filles du club de HBCI d’Ihorombe à celui de My-Sah d’Itasy n’a commencé samedi qu’à 18 heures 10 minutes au Gymnase Ankoay d’Ankorondrano. La raison principale est que les arbitres ont refusé de diriger le match sans avoir touché à l’avance leur rémunération.
Mais après plusieurs heures de négociation dirigées par le SG de la fédération, Zo Rasolofoson, la finale a eu lieu. Les handballeuses de HBCI se sont imposées sur le score de 37-28 pour ravir le titre de champion de Madagascar. Après 4 minutes de jeu, les deux équipes étaient à 2 partout. Durant les huit premières minutes, les deux équipes ont répondu coup pour coup et ont été au coude-à-coude sur le score de 5 partout.
C’est à partir de la dixième minute de jeu que My-Sah a pris l’avantage pour la première fois en menant 6-5, mais les joueuses d’Ihorombe ont égalisé tout de suite à 6-6, puis mené 7-6, avant de revenir à 7-7.
Les handballeuses d’Ihorombe ont repris les commandes en menant 8-7 à mi-parcours de la première période. Après le premier temps mort demandé par le coach de My-Sah, Natacha Ramasimifidy, tout s’est passé rapidement. Les filles de HBCI ont creusé l’écart en menant 11-8 pour virer en tête sur le score de 15-11 à la pause.
La deuxième mi-temps n’a été qu’une simple formalité pour les joueuses d’Ihorombe qui ont réussi à asseoir leur domination. Plus organisées en attaque et en défense, les handballeuses d’Ihorombe ont toujours gardé un écart de +4, menant 18-14, puis 19-14, et 19-15 à 23 minutes de la fin du match.
À huit minutes de la fin du match, la cause était entendue, car HBCI menait de +9 sur le score de 31-22. Le score final a été de 37-28 pour HBCI, qui est devenu champion de Madagascar pour l’année 2024.
Natacha Ramasimifidy, coach de My-Sah, s’explique: « On a perdu trop de balles. On est ensemble depuis une année et c’est la première fois qu’elles jouent ensemble pour disputer le championnat national. En plus, la majorité d’entre elles jouent encore dans la catégorie cadette. »
Quant à Edmine Rasoanaly, dite coach Godany, coach de HBCI d’Ihorombe, elle a avancé : « Nous ne comptons plus le nombre de titres que nous avons déjà remportés. La force de mes joueuses réside dans leur complicité sur le terrain. Je fais appel aux sponsors de bonne volonté pour nous soutenir, car à Ihorombe, les jeunes ont du talent en handball. Nous devons même encore trouver les fonds pour notre retour à la maison. »
Un parent d’athlète issu de province et qui veut rester anonyme a donné son avis : « Le handball malgache est malade. Il est temps de trouver une autre personne à la place de la présidente actuelle car ce sera la seule issue pour sauver le handball malgache ».
Donné Raherinjatovo