Instructives. Les séances de partage et d’entretien avec Hayashi Kaori, professeure à l’université de Tokyo et Scarlett Cornelissen, directrice du centre Japon à l’université de Stellenbosch l’ont été. Vendredi, au Radisson Blu Ambodivona, les deux conférencières ont partagé l’expérience du Japon en termes de développement de ses médias, mais aussi par rapport aux aides publiques au développement.
Dans l’intervention de la professeure Hayashi Kaori, « Les médias japonais : leur âge d’or et leurs défis futurs », une rétrospective sur l’histoire des médias japonais et des péripéties traversées par ceux-ci au fil des décennies. Elle a retracé l’histoire des médias japonais, depuis leur apogée, jusqu’aux défis auxquels ils sont confrontés aujourd’hui dans l’ère numérique et mondialisée. Des médias résilients et innovants face au développement galopant des technologies, c’est le tableau qu’a dressé l’éminente chercheure devant les étudiants de l’université d’Antananarivo et la presse locale. Nos homologues japonais sont néanmoins confrontés aux mêmes problèmes face à la désinformation.
Les Japonais interviennent aussi dans le développement. «Six décennies de coopération japonaise pour le développement de l’Afrique : tendances et perspectives». Ce fut le thème de la seconde intervention. La Professeure Scarlett Cornelissen a analysé l’évolution de l’aide publique au développement (APD) du Japon en Afrique subsaharienne sur les six dernières décennies. Elle a mis en lumière l’impact positif de cette aide sur le Japon et les pays africains, et a souligné le rôle crucial de la TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique) en tant que plateforme de dialogue et de coopération. Les conférences ont été données dans le cadre de la cinquième édition de la JICA chair.
Itamara Randriamamonjy