PETITE PLAGE D’AMBOROVY - Refus des squatters de quitter la station balnéaire avant août

La petite plage d’Amborovy risque d’être très encombrée cette année.

Quelques semaines après la réunion de l’Organe mixte de conception élargie, pour trouver une solution face à l’occupation illicite de la petite plage d’Amborovy par deux cents pêcheurs, 

les membres de la commission spéciale ont effectué, jeudi, une descente sur place. La commission a décidé de déplacer les deux cents familles un peu plus vers le Nord de la petite plage, pour laisser la station balnéaire disponible aux vacanciers et touristes. 

Cependant, ils ont laissé entendre qu’ils n’ont pas l’intention de quitter les lieux avant le mois d’août. Cela traduit la situation de ces gens qui n’ont pas de domicile fixe et campent sur les plages toute l’année. 

« Nous attendons le mouvement du vent « tsiko » pour pouvoir nous déplacer vers Antanimasaja, à Ambalamanga », affirme le président de l’association des pêcheurs. 

À la veille de l’arrivée des premiers estivants et juillettistes, la petite plage d’Amborovy risque d’être envahie et encombrée. De plus, ces familles de pêcheurs ont créé un campement de fortune et des habitations sur la plage même. Les touristes et les vacanciers n’auraient plus de place à leur arrivée. Le pire est qu’aucune infrastructure sanitaire, comme des toilettes publiques, n’est installée sur les lieux. L’environnement est pollué par leurs déjections. 

De plus, les nombreuses pirogues rangées sur la plage gênent les bungalows des opérateurs touristiques. Il en est de même pour les restaurants. « Cette situation est inacceptable. La saison touristique approche et nous sommes menacés par la présence de ces squatters. Nous ne vivons plus dans la tranquillité. L’environnement est pollué par des odeurs exécrables. Les responsables devront trouver rapidement une solution car une partie de ces pêcheurs campent ici toute l’année. On craint une épidémie», déplore un opérateur touristique. 

On redoute le pire en constatant la situation sur place. Les pêcheurs ont quadrillé une partie de la plage avec des bois, pour en limiter leur soi-disant propriété. 

Vero Andrianarisoa

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