BACCALAURÉAT – EPS - Un candidat s’évanouit en pleine séance de demi-fond

Les candidats lors de la séance de demi-fond au terrain d’Amparibe, hier.

Des incidents surviennent lors des épreuves d'Éducation Physique et Sportive. Mardi dernier après-midi, un candidat a perdu connaissance en plein exercice de demi-fond. 

Mardi dernier, au Centre Nanisana, sur le terrain d’Amparibe, un candidat de 18 ans s’est évanoui en plein exercice de demi-fond. « Il courait à une vitesse très élevée, mais malgré son dynamisme, le jeune homme n’a pas pu terminer les quatre tours de l’épreuve de mille mètres. Au troisième tour, il est tombé à terre et a perdu connaissance », a raconté Justier Fabrice Andrianirina, chef du Centre Nanisana.

L'incident a immédiatement mobilisé les équipes médicales présentes sur place, qui ont pris en charge le candidat pour lui administrer les premiers soins. À ce moment-là, sa tension artérielle était tombée à 9,8. Vu son état, il a été évacué à l’hôpital Befelatanana le jour même. L’état du candidat s’est depuis amélioré. « Nous lui avons rendu visite et avons constaté qu’il se porte mieux », poursuit le chef de centre.

Cet incident met en évidence l'importance de la préparation physique et de l'hydratation avant de participer à des épreuves d'endurance. Les responsables du centre rappellent également aux participants de signaler toute condition médicale préexistante afin de prévenir de tels incidents.

Pour une meilleure prise en charge des candidats et prévenir de tels faits, les organisateurs envisagent de renforcer les mesures de sécurité et le suivi médical. Cela inclut des contrôles médicaux plus rigoureux avant les épreuves et une présence accrue de personnel médical sur place. Ces initiatives visent à assurer la sécurité et le bien-être de tous les participants pendant les compétitions.

De tels incidents surviennent de manière récurrente lors des examens, comme en témoigne le cas d'une jeune fille à Alarobia lundi dernier. « Cependant, des équipes médicales sont présentes pour assurer la sécurité sanitaire des candidats. Environ trois médecins sont affectés à chaque centre d’examen », explique Hanoka Dera Rakotonindriana, coordinateur technique et pédagogique de l’EPS du baccalauréat pour les quatre régions d’Antananarivo.

Gravité

Le premier geste médical sur place consiste à évaluer l’état de la personne. Ensuite, un traitement d’urgence est administré avec les médicaments et équipements disponibles, tels que les trousses de secours, les tensiomètres, et bien d’autres. 

Chaque centre d’examen collabore avec les centres de santé de base locaux. Par exemple, le Centre Amparibe est appuyé par le CSB II Mahamasina et Andohalo. De même, le centre d’examen à Ankatso travaille avec le CSB II Antsahamamy. Les candidats au stade d’Alarobia sont pris en charge par l’hôpital Manara-penitra.

Des véhicules administratifs sont constamment présents dans les centres d’examens au cas où les ambulances ne seraient pas disponibles au moment de l’accident. Les évacuations sanitaires sont déclenchées en cas de gravité.

Le Dr Sylvia Randriamanantena, médecin de secours à Amparibe, a affirmé : « Nous ne pouvons pas éviter les évanouissements car cela dépend de l’état de chaque personne. » En revanche, adopter de bonnes habitudes d’hygiène peut aider les candidats. À la veille de l’épreuve, il est recommandé aux candidats de manger légèrement, de boire régulièrement de l’eau et de bien dormir. Les mêmes conseils sont donnés par le médecin le jour de l’examen. Elle a également rappelé qu’après une séance de vitesse ou de demi-fond, il est préférable de ne pas s’asseoir immédiatement. Il est recommandé de continuer à marcher pour éviter les malaises.

Mialisoa Ida

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