Une cérémonie de lancement des deux projets a eu lieu à l’Hôtel Carlton Anosy, jeudi dernier. |
L’approvisionnement reste faible. Selon l’Enquête à Indicateurs Multiples 2018, les besoins en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène à Madagascar demeurent élevés. Seuls 43 % de la population ont accès à des sources d’eau améliorées, et 17 % utilisent des installations sanitaires de base. Les projets Rano Maharitra et Dio Sera, initiés par le gouvernement américain et financés par l’USAID, vont permettre à des milliers de personnes de bénéficier d’un accès à l’assainissement et à l’eau potable. Une cérémonie de lancement des deux projets novateurs a eu lieu le 30 mai à l’Hôtel Carlton à Anosy.
La chargée des affaires de l’ambassade des États-Unis à Madagascar, Stéphanie Arnold, a ainsi déclaré : « L’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène est un droit fondamental, mais ce besoin de base reste hors de portée pour un trop grand nombre de personnes. Plus de la moitié de la population malgache n’a toujours pas accès à l’eau potable et seulement 12 % de la population utilisent des installations sanitaires améliorées. Nous nous unissons pour relever ce défi grâce à ces deux nouveaux projets. »
Le projet Rano Maharitra (eau durable), déployé en milieu rural, profitera à plus de sept cent quarante-deux mille personnes en matière d’assainissement, dont trois cent douze mille auront accès à l’eau potable. Sept régions ont été choisies pour l’installation du projet : Fitovinany, Vatovavy, Sofia, Betsiboka, Anosy, Androy et Atsimo-Atsinanana. Tandis que le projet Dio Sera (marché propre) permettra à cent soixante-quinze mille personnes vivant dans les zones urbaines et périurbaines ciblées d’accroître durablement l’accès des ménages à des produits et services d’assainissement de qualité et abordables.
Trois villes sont ciblées, notamment Mahajanga, Toamasina et Fianarantsoa. Le maire de la ville de Toamasina, Nantenaina Rakotonirina, a affirmé que ce projet est bénéfique pour sa région, surtout en matière d’assainissement. Selon lui, de nombreuses toilettes à Toamasina sont évacuées dans les canaux. De plus, la fièvre typhoïde est encore présente dans la région à cause de la pollution de l’eau et des environs.
L’accès à l’eau potable, à l’assainissement de base et à une bonne hygiène sauve des vies. Ces initiatives sont essentielles pour une bonne santé, en particulier pour les enfants.
Mialisoa Ida