AFFAIRE « CERISSE SERGIO » - Ocean Trade se dit victime de diffamation

Cerisse Sergio. Ce nom fait du bruit, depuis des années, dans le monde des affaires automobiles et, maintenant, dans le microcosme judiciaire, puisqu'il se trouve sous les verrous, à Tsiafahy, en attendant son procès. Il est prévenu de nombreuses inculpations dont escroquerie et abus de confiance, un dossier qui l'oppose à Ocean Trade.

Il était revendeur de cette importante société concessionnaire. Selon un responsable à la direction juridique de cet établissement, il doit encore à leur entreprise un milliard et deux cents millions d'ariary, le prix de treize véhicules qu'il avait pris chez eux, il y a bien longtemps.

La semaine passée, alors qu'il est enfermé à Tsiafahy, il aurait rédigé une lettre exposant des révélations et balançant les noms de quelques personnalités qui seraient impliquées, d'après lui, dans un trafic d'or et de drogue, dans des corruptions de haut niveau.

Ocean Trade qualifie de diffamatoire cette déclaration, pour le moment non vérifiée et relayée par une chaîne privée, et cela lui cause un préjudice. Un communiqué partagé aux journalistes, hier, à Andraharo où siège Ocean Trade, clarifie. 

« Cette personne a été arrêtée à Toamasina, dans la semaine du 20 mai, sans que nous y soyons pour quelque chose. Il est poursuivi par le Ministère public, à la suite des accusations et dénonciations parvenues au Pôle anti-corruption. Nous ignorons qui a fait ces actes et nous déclarons que nous n'y sommes mêlés ni de près ni de loin. Voyant que ce monsieur a été arrêté, et que les bruits sur ses inculpations nous ont permis de réaliser que c'est sérieux et que cela pourrait ne pas s'arranger de sitôt, nous avons pris la décision d'introduire notre plainte pour abus de confiance et d'escroquerie, selon une démarche judiciaire classique, le 30 mai 2024, bien après son arrestation », souligne le même document de presse.

Gustave Mparany 


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