Après quelques semaines d’accalmie, voilà que les rançonneurs reviennent à la charge en périphérie d’Ankazobe. |
Alors que des rançonneurs ont débarqué pour commettre un rapt contre rançon, les personnes ciblées avaient déjà pris la fuite. Furieux, ils ont brûlé leur maison.
Une tentative de rapt contre rançon a tourné court à Tsaramandroso, Ankazobe. Furieux de ne pas avoir réussi à commettre l’enlèvement, les ravisseurs ont mis le feu à une maison où ils allaient sévir. N’y ayant trouvé aucun objet de valeur facile à emporter, les malfaiteurs ont brûlé tous les biens restés dans le foyer pour ensuite prendre le large.
L’acte a été commis samedi en début de soirée dans le village de Soamiandry Tsinjoarivo. Aux alentours de 18 heures, les kidnappeurs ont marché vers cette localité. Alors qu’ils n’étaient plus très loin, des habitants ont repéré les malfaiteurs et l’alerte a été donnée en un éclair. En débarquant, les bandits ont tiré des coups de feu. Alors qu’ils se sont déployés dans le village plongé dans la terreur, les personnes sur place avaient déjà fui les lieux, sans pouvoir emporter quoi que ce soit avec elles. Les malfaiteurs avaient un objectif bien précis : ils n’étaient pas là pour emporter des têtes de bovidé ou commettre un vol, mais pour emmener un ou quelques membres d’une famille fortunée résidant dans le village.
Rançon
Ayant flairé que les kidnappeurs étaient là pour elles, les personnes prises pour cible, ainsi que les villageois, ont déserté les lieux. C’est ainsi qu’un hameau vidé de toute sa population attendait les bandits. Prêts à en découdre, les malfaiteurs étaient hyper équipés.
Selon les informations recueillies, ils avaient des fusils ainsi que des armes blanches. Cette fois-ci, ils sont néanmoins repartis les mains vides après que les personnes ciblées les ont vus venir. À la lumière des renseignements recueillis, cette bande de kidnappeurs ne serait pas originaire des environs. Venus de loin, ces rançonneurs ont surgi du triangle de montagnes et de hautes herbes entre Ankazobe, Tsaratanàna et Anjozorobe pour enlever leurs victimes et les retenir en captivité jusqu’à paiement de la somme exigée.
Andry Manase