NUTRITION - La malnutrition chronique persiste sur les Hautes Terres

Le Pr Hanta Marie Danielle Vololontiana, coordonnatrice  de l’Office national de nutrition (ONN).

Éliminer la malnutrition chronique dans les Hautes Terres centrales reste encore difficile. « Treize régions, dont Analamanga, Bongolava, Itasy, Amoron’i Mania, Matsiatra Ambony, Alaotra-Mangoro sont les plus frappées par la malnutrition chronique à Madagascar », souligne la coordonnatrice de l’Office national de nutrition (ONN), le professeur Hanta Marie Danielle Vololontiana, mardi, lors d’une table ronde sur la nutrition communautaire et la santé communautaire qui s’est tenue à l’hôtel Panorama. Un intervenant travaillant dans des sites nutritionnels dans la région Analamanga affirme que les cas d’enfants souffrant de retard de croissance, particularité de cette malnutrition chronique, sont fréquents dans les sites. « Le véritable problème des enfants dans les Hautes Terres centrales où la nourriture est disponible est l’alimentation non équilibrée », note notre source pour expliquer cette persistance de la malnutrition chronique sur les Hautes Terres centrales. Selon les derniers chiffres, 39% des enfants à Madagascar souffrent de malnutrition chronique. L’objectif est de diminuer ce taux à 30%, voire de l’éliminer, selon le professeur Hanta Marie Danielle Vololontiana. Pour atteindre cet objectif, la coordination et l’harmonisation des interventions de tous les acteurs de la santé et de la nutrition sont fortement recommandées.

Miangaly Ralitera

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