Mitchi Mochizuki démontrant des techniques pratiques. |
Très enrichissant. Plus de deux cents participants, des pratiquants de Yoseikan budo ainsi que ceux d’autres sports de combat ont pu bénéficier et apprécier le stage de trois jours animé par Mitchi Mochizuki, 6e dan. Ce dernier est le fils du fondateur de cet art japonais, Hiroo Mochizuki.
Quatre séances étaient au programme, dont la dernière, dédiée aux pratiquants et enseignants, s’est tenue hier au dojo de l’Esca Antanimena. « J’ai présenté le Yoseikan budo aux pratiquants d’autres disciplines. J’ai essayé de montrer la globalité des techniques sur le plan tactique et contextuel. Il y avait une session pour analyser le niveau général des pratiquants… Je me suis rendu compte qu’il y avait de très bons combattants et enseignants… J’ai essayé de leur donner des techniques peut-être nouvelles et des concepts fondamentaux qui leur permettent de se développer par eux-mêmes », résume Mitchi Mochizuki lors des trois jours de stage.
« C’était un stage de perfectionnement des bases déjà acquises. Le Yoseikan budo est un laboratoire de recherche… Les arts martiaux évoluent et nous avons pu travailler en détail des techniques pratiques dans la vie réelle», relate Jimmy Rajoelinarivo, 2e dan après 24 ans de pratique. « Le stage a permis de confirmer que le Yoseikan budo est une discipline complète, en perpétuelle évolution… Les techniques ne sont pas figées et les mouvements sont très évolutifs », livre pour sa part un stagiaire étranger, Sylvain Philippe, huit ans de pratique. Une rencontre d’échange entre pratiquants malgaches et réunionnais est en gestation, outre les formations en ligne, en attendant le prochain passage de Mitchi dans deux ou trois ans.
Serge Rasanda