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| La police était partout pour assurer la sécurité publique, du 29 mars au 1er avril. |
Quatre jours moins reposants pour la Police nationale. Depuis le 29 mars, jour de commémoration de la lutte de libération, jusqu’au lundi de Pâques, mille deux cent cinquante policiers ont travaillé d’arrache-pied pour assurer la sécurité publique dans l’Analamanga.
Cent cinquante-neuf personnes ont alors été prises en infraction. Une d’elles s’est servie d’un objet contondant pour commettre un vol. Cinq ont perpétré des cambriolages. Les vols à l’arraché ont impliqué vingt-et-une d’entre elles. Dix-neuf ont été citées dans des vols simples. Deux ont raté leur coup et se sont fait pincer.
Toujours d’après le bilan communiqué, vingt-huit sur la centaine d’individus interpellés seront présentés au parquet pour détention et consommation de stupéfiants. Vingt-cinq en état d’ivresse sur la voie publique ont dû également être embarqués. Les cas des autres suspects ont seulement nécessité un examen de situation.
Malheureusement, la police a été avisée de trois découvertes macabres sur lesquelles elle a dû intervenir. « La première personne décédée se trouvait dans le quartier de Besarety. Elle s’est suicidée au couteau. La seconde gisait sur le sol, à Isotry, près de la Perception principale. La cause de sa mort reste encore floue. La dernière a été victime de noyade. Elle a été repêchée dans la rivière d’Ikopa, près du marché Art malagasy », énumère avec regret la Police nationale.
Hajatiana Léonard