SALON DE L’ÉLEVAGE - Coup de pouce aux filières porteuses

L’affluence est toujours au rendez-vous à chaque édition de la Fepa.

La deuxième journée de la Foire de l’élevage et de la production animale (Fepa) a connu une affluence considérable. L’objectif principal était de mettre en lumière les filières porteuses dans le secteur de l’élevage.

C’est une opportunité avantageuse pour les petites et moyennes entreprises ainsi que pour les associations de producteurs. Diverses filières en plein essor suscitent un vif intérêt de la part des particuliers et des entrepreneurs en herbe. 

La deuxième journée de la Foire de l’Élevage et de la Production Animale a enregistré une forte affluence dans divers stands, mettant en avant des secteurs d’activités «tendance» de la filière élevage. C’est précisément l’objectif de cette foire, qui en est à sa 16e édition. 

Les organisateurs de la Fepa ont constaté un accroissement de l’intérêt pour la filière élevage au cours des quatre dernières années. C’est pourquoi il est crucial d’appuyer les professionnels du secteur en facilitant leurs investissements et en leur offrant une plus grande visibilité. «Notre objectif est de développer l’élevage et la filière en général. À travers cette foire, nous visons à sensibiliser sur les réalités du secteur afin de trouver ensemble des solutions», ont affirmé les organisateurs, les Malagasy Professionnels de l’Élevage.

Filières prometteuses

Certaines filières commencent à se distinguer. Parmi celles-ci, on trouve par exemple celle des lapins géants de Flandre, une race importée de Belgique qui rencontre un franc succès à Madagascar, notamment à travers les cercles cuniculteurs. Les véritables vedettes de la Foire sont ces lapins qui captivent les visiteurs et suscitent un grand intérêt. 

Herilala Daniela, professionnel de cette filière, explique à quelques visiteurs que «pour un géant de Flandre adulte âgé entre deux et trois mois et demi, le prix est compris entre cent cinquante mille et deux cent mille ariary, tandis qu’à partir de quatre mois et jusqu’à dix mois et plus, les prix peuvent varier entre quatre cent et neuf cent mille ariary». Ces prix n’effraient pas les acheteurs, qui passent des commandes pour deux ou trois animaux, ainsi que pour les intrants liés à ce type d’élevage. «L’élevage de lapins est en plein essor, c’est un créneau prometteur à explorer, concède Haja, un éleveur de lapins domestiques.

À quelques mètres de là, un autre type d’élevage, plus contemplatif cette fois-ci, attire également l’attention. Il s’agit d’un stand où sont exposées des carpes aux tâches noires et rouges/orangées vives, qui attirent une petite foule. « Ce sont des carpes «Koi» ou carpes d’ornement. Elles sont élevées principalement dans les aquariums en raison de leurs couleurs vives et éclatantes », explique un responsable du stand, sous le regard émerveillé de quelques élèves venus en sortie de classe pour la foire.

Itamara Randriamamonjy

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne