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| La gare routière d’Aranta où a été veillée la dépouille du défunt chauffeur de taxi-brousse. |
Le mystère autour du meurtre d’un chauffeur de taxi-brousse a été levé. Arrêtée après avoir poignardé dans la poitrine l’homme qu’elle fréquente, une jeune femme a été incarcérée.
LE passage au parquet de la jeune femme incriminée dans le meurtre de son compagnon a été effectué avant-hier au tribunal de première instance à Mahaj anga. À l’issue de sa comparution, la jeune mère de famille a été placée en détention préventive à la maison centrale de Marofoto. Les enquêtes policières ont révélé qu’une discorde autour de l’achat d’un terrain, qui a perduré depuis un certain temps, a fini par très mal tourner. En pleine nuit, aux alentours de 20 heures, le défunt, chauffeur de taxi-brousse entre Mahajanga et Ambanja, a été poignardé en pleine poitrine puis dans le dos. Au moment de l’agression, l’homme âgé d’une cinquantaine d’années n’a pas pu se défendre. Dans la confusion, la jeune femme a été appréhendée par les riverains qui ont dans la foulée prévenu les Forces de police. Venus à l’hôpital alors que le chauffeur de taxi-brousse se battait encore contre la mort, des policiers l’ont appréhendée et placée en garde à vue avant son passage au parquet.
La prévenue et le défunt ont chacun des enfants de leurs côtés respectifs bien qu’ils partageaient leur vie ensemble.
Homme respecté
Pendant ses passages à Mahajanga, le chauffeur vient souvent séjourner au domicile de la jeune femme à Antanimalandy Mahajanga.
La victime était un vétéran du transport national, dans lequel il a travaillé pendant plus d’une dizaine d’années. Dans ses débuts, il assurait des liaisons entre Antananarivo et Mahajanga avant qu’il n’étende son trajet jusqu’à Ambanja où il a commencé à tisser des relations avec la femme incriminée. Ses collègues transporteurs affirment qu’il était un homme sociable bien que sévère parfois. Pour lui rendre hommage, une veillée funèbre a été organisée à la gare routière d’Aranta Mahajanga avant que sa dépouille mortelle ne soit acheminée à Antananarivo.
Andry Manase