JUSTICE À MAHAJANGA - Utilisation du carnet de suivi pour les affaires judiciaires

Le procureur de la République (en costume)  avec la présidente du TPI (au milieu). 

Mettre fin aux pratiques des intermédiaires et lutter contre la corruption au niveau du tribunal. Tel est, désormais, l’objectif de l’utilisation du nouveau carnet de suivi dans les affaires judiciaires. La cérémonie de présentation officielle de ce nouveau produit s’est déroulée, le 22 avril, au tribunal de première instance de Mahajanga.

« Toutes les démarches et procédures judiciaires seront inscrites dans ce registre. Cette nouvelle procédure permet de mettre fin aux intermédiaires ou rabatteurs au niveau du tribunal. La corruption sera empêchée également », explique le procureur de la République, Périclès Imbiky.

« Son emploi et son achat ne sont pas du tout obligatoires, mais nous conseillons fortement son acquisition car cela facilitera la communication et les procédures », ajoute la présidente du tribunal de première instance de Mahajanga, Jessica Tsimiava.

Les numéros des portes à emprunter, la date du procès ainsi que tous les renseignements sur le dossier d’un plaignant ou du concerné seront écrits dans ce carnet. Son coût est de 2000 ariary. Le registre est disponible uniquement auprès du secrétariat du parquet et au niveau du greffier en chef. Ce, pour prévenir les copies et les faux.

Le ministère de la Justice n’a cessé d’interdire l’accès du tribunal aux rabatteurs. Des guichets uniques sont installés, depuis plusieurs années, pour informer ou renseigner ceux qui sont concernés par les affaires judiciaires. 

Vero Andrianarisoa

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