DIALOGUE PUBLIC-PRIVÉ - Des réunions bimestrielles prévues

Le dialogue public-privé se poursuivra régulièrement.

Les échanges entre l’État et le secteur privé se poursuivront afin d’entretenir le dialogue. Des réunions sont prévues périodiquement dans cette optique.

Dans la continuité. Après la première rencontre entre le président de la République, Andry Rajoelina, et les principaux groupements du secteur privé, vendredi, des réunions périodiques sont prévues pour entretenir les relations entre l’État et le secteur privé. 

Francis Rabarijohn, président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), indique qu’il y aura des échanges pour garantir les intérêts mutuels afin de développer le tissu industriel et, par la même occasion, le secteur privé. « Nous avions convenu avec le président de la République que nos échanges ne s’arrêteront pas à cette rencontre d’aujourd’hui [vendredi, ndlr]. Il y aura des échanges tous les deux mois », soutient le patron du GEM, au cours d’une interview. 

Historique

Les échanges avec le secteur privé seront également alimentés par une structure spéciale qui garantira des rencontres au moins chaque mois. D’après le communiqué officiel du GEM, une « Task force » commune sera mise en place sous peu. « Dans un esprit de collaboration et d’engagement mutuel envers le développement social et économique de Madagascar », lit-on dans la missive du GEM.

La lettre poursuit en affirmant que « Le président de la République a accepté que cette approche de collaboration soit maintenue à travers des échanges réguliers, sous forme de rencontres mensuelles entre une Task Force commune émanant de la présidence d’un côté et du secteur privé de l’autre ». Ces échanges périodiques sont d’ailleurs une des nombreuses déclinaisons de la Politique générale de l’État, qui est celle de maintenir le dialogue public-privé. D’ailleurs, les récents dialogues entre le gouvernement et les démembrements du secteur privé se sont tenus dans ce sens. Une réunion s’est tenue à Ivandry le 4 avril dernier pour raffermir les liens entre l’État et le secteur privé d’une part, mais aussi pour matérialiser cette collaboration à travers la création d’un comité national de pilotage du partenariat public-privé, d’autre part.

Itamara Randriamamonjy

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