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| L’arme utilisée par le criminel présumé. |
Un braqueur a pointé son pistolet sur un pasteur en plein culte à Tsianaloka, à Toliara. Il a pris la fuite lorsque les fidèles se sont mis à crier. La police l’a rapidement interpellé.
Du jamais vu. Un malfaiteur a essayé de braquer le pasteur et des adeptes d’une secte, samedi, à Tsianaloka, dans la ville de Toliara. Il portait un pistolet garni de deux cartouches.
D’après les informations communiquées par la Police nationale, l’homme dans la trentaine a pénétré de force dans une maison servant d’église.
« En fait, le lieu n’est pas carrément un édifice cultuel comme les autres. Le pasteur et ses partisans comptent encore en construire un, mais, pour l’instant, ils se rassemblent et prient dans une maison à Tsianaloka », raconte une source civile.
« Apparemment, l’homme a choisi au hasard sa cible. Il ne s’est pas rendu compte à l’avance que les personnes qu’il attaque, sont des adeptes d’une secte. Il aurait encore projeté d’attaquer un cash point situé près de là », confie-t-elle.
Capturé
Une fois à l’intérieur avec le groupe en train d’élever des prières de louange, le quidam a dégainé son arme à feu et s’est approché du pasteur. Il a dirigé son pistolet sur lui en réclamant tout ce qui est objet de valeur. Il opérait à visage découvert. Toutefois, personne ne le reconnaît. Pendant qu’il était occupé à menacer sa proie, les autres ont appelé au secours. Cela l’a fait fuir.
Il n’a pas eu le temps d’emporter quoi que ce soit. Les Forces d’intervention de la police ont débarqué en moins de rien. Avec le fokonolona, elles ont capturé le fuyard dans la rue du quartier. L’arme a été prise en sa possession. Il avait également sur lui quelques amulettes. Elles ont toutes été mises sous scellé. Aucun coup de feu n’a été tiré ni lors du braquage ni au cours de l’arrestation.
« L’homme est actuellement en garde à vue au commissariat central. Il a des coauteurs qui ont pris la poudre d’escampette dès l’arrivée de l’équipe d’intervention», indique un policier. La direction régionale de la Sécurité publique d’Atsimo-Andrefana a redoublé d’efforts pour extirper la criminalité de sa circonscription. Les attaques de cash point, certaines suivies de meurtre, ont secoué la province il y a quelques jours.
Hajatiana Léonard