ANTSIRANANA - Les gendarmes prônent la cohésion sociale

Le port illégal d'armes à feu et le trafic de jamala font partie des objets exposés au stand.

La Gendarmerie nationale d’Antsiranana n’a pas manqué de marquer la Journée de la Gendarmerie. Certes, chaque année, cette journée est célébrée le 2 avril dans tout Madagascar, mais pour le Nord, la célébration n'a pas pu avoir lieu en raison des conditions météorologiques qui ont touché la région.

À l’issue de la cérémonie, le responsable a tenu à rappeler à l’assistance que le 2 avril est la date à laquelle la  Gendarmerie nationale est pour la première fois, depuis le retour à l’Indépendance, sous le commandement malgache. C’est le Lieutenant-colonel Richard Ratsimandrava qui est le premier commandant malgache de la  Gendarmerie nationale. Il a pris cette fonction en 1969. C’est en 2013 qu’il a été officiellement déclaré que la  Gendarmerie nationale marque chaque année cette date par diverses activités organisées à travers l’île.

Dès les premières heures du jeudi, la grande famille de la  Gendarmerie nationale d’Antsiranana s’est donné rendez-vous dans la grande salle de la Maison de la Communication et de la Culture Banja, qui a abrité toutes les activités. Placé sous le thème « Zandarmaria MAFI » (Zandarmaria Miaro ho Antoky ny Fampandrosoana Ifotony), tout a débuté par le côté officiel, suivi d’une exposition sur son historique, d’une conférence-débat et d'une journée portes ouvertes sur la mission et l’organisation de la  Gendarmerie nationale.

Les autorités civiles et militaires, conduites par le préfet Lucien Mananjara, sont venues honorer l'occasion. De même, le gouvernorat de la région Diana était représenté par le directeur des affaires générales régionales Jafimanjo.

Les officiers responsables, notamment le commandant de la Circonscription Interrégionale de la  Gendarmerie Nationale Antsiranana (CIRGN), le général de brigade Hery Lala Randriamaharivo, ont répondu aux questions du public, qui a profité de la séance questions-réponses pour communiquer les remarques, critiques, lacunes et attentes aux Forces de l’ordre. En effet, de tels échanges avec le public sont rares.

Raheriniaina

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