REBOISEMENT - Appel à une participation massive au suivi des jeunes plants


Planter des jeunes plants n’est que la première étape du reboisement. La prochaine étape, et la plus fondamentale, est le suivi. «Notre mission n’est pas terminée tant que ces arbres plantés n’auront pas poussé. Le reboisement n’a pas d’importance si ces jeunes plants n’apportent pas les résultats escomptés, notamment la purification de l’air», a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, hier, sur le site qui accueillera la Nouvelle ville Tanamasoandro à Imerintsiatosika, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la Forêt. Il fait appel à la responsabilité de chacun. «J’invite les associations, les sociétés, les écoles, les départements ministériels et tous ceux qui ont contribué au reboisement à retourner dans les sites où ils ont reboisé pour vérifier si les arbres ont poussé et pour les entretenir», poursuit-il. 

Le Medd est retourné sur le site où s’effectuait l’ouverture officielle de la campagne de reboisement, le 26 janvier, pour lancer officiellement la campagne de suivi des jeunes plants, avec les habitants d’Imerintsiatosika. Ils ont désherbé et arrosé les arbres plantés. Sur ce site, 90 % des arbres mis en terre auraient poussé. Quatre drones, offerts dans le cadre du projet Mionjo, viendront en renfort aux agents du Medd et à la population pour assurer ce suivi. «Ces engins, outre leur capacité à vérifier si l’arbre a poussé, pourront détecter les menaces autour des sites de reboisement, comme le feu ou des maladies qui pourraient attaquer les jeunes plants», note Malalatiana Randriambao, directeur du Reboisement et de la Gestion des Paysages auprès du Medd. Depuis l’ouverture du reboisement 2023-2024, une superficie de 44 000 hectares sur les 75 000 hectares, l’objectif fixé durant cette campagne, a été reboisée.

Miangaly Ralitera

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