 |
| La siège de la Ceni à Mahajanga. |
Réponse du berger à la bergère ! La secrétaire permanente régionale de la Commission électorale nationale indépendante de Mahajanga, Mioty Andriamparany, également secrétaire générale de la préfecture de Mahajanga, a tenu à apporter des éclaircissements concernant les cent quatre-vingt-sept noms controversés dans la liste électorale, après l’arrêt provisoire du 28 février.
« La Commission électorale de district de Mahajanga 2 a reçu les demandes de retranchement de ces noms des chefs fokontany dans le district de Mahajanga 2. Nous avons ainsi procédé aux vérifications de la liste électorale. Ces électeurs sont bien recensés lors de la refonte de la liste électorale, achevée en juillet 2023. Après vérification des carnets de recensement, ces électeurs ont bien signé la liste lors du recensement et les membres du CNRE ont également contresigné cette liste. Trois membres composent le CNRE, dont ces chefs fokontany qui demandent la suppression de ces noms. C’est totalement contradictoire, car ils ont contresigné cette liste », a expliqué Mioty Andriamparany. Toutefois, elle a expliqué que des cas particuliers se présentent dans le district de Mahajanga II.
« Lors du recensement, les électeurs recensés étaient rejoints dans leur localité de service, ils étaient absents de leur résidence. C’était à eux de choisir la localité ou le district où ils devaient voter. Les fonctionnaires ou membres du personnel de l’État qui travaillent dans le district de Mahajanga 2 résident dans le district de Mahajanga 1. Mais ils ont voté à Mahajanga 2, car ils y travaillent. Plusieurs cas se sont présentés lors des élections, que ce soit des employés du secteur privé ou de l’État, on leur a accordé le droit de choisir la localité pour voter », a ajouté Mioty Andriamparany.
Vero Andrianarisoa