Les femmes mises à l’honneur pendant la 23e édition de la caravane médicale à Toamasina. |
La caravane médicale a connu un véritable succès à Toamasina. La population est venue en masse pour profiter des soins gratuits.
Très tôt dans la matinée d’hier, de longues files d’attente se sont formées devant les stands et les cliniques mobiles de l’événement «Caravane médicale - Sarobidy ny aiko», qui a élu domicile dans la ville de Toamasina. Les habitants de la région Atsinanana se sont précipités pour profiter de ces offres de soins gratuits. «Ma fille souffre de problèmes menstruels. Elle a déjà été suivie et traitée à l’hôpital, mais le problème persiste. Nous profitons de cette occasion pour bénéficier d’une consultation gratuite auprès d’un gynécologue», raconte Germaine.
D’autres sont venus pour faire vacciner leurs enfants, pour des préparatifs à l’accouchement, pour le planning familial, mais aussi pour des consultations générales, des dépistages du cancer du sein ou du col de l’utérus, mais aussi pour des consultations pour l’hypertension artérielle, le diabète, ainsi que pour des soins dentaires et des radiographies. Tout était gratuit, des consultations aux traitements.
Collaboration
Le ministère de la Santé publique estime à douze mille le nombre de personnes prises en charge lors de cette vingt-troisième édition de la caravane médicale, et la cinquième édition pour la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars. «Cinq mille personnes ont été prises en charge dans les trois autres sites. En tant que chef-lieu de région et ex-chef-lieu de province, nous pensons que les dix mille bénéficiaires seront largement dépassés à Toamasina. Nous ne partirons pas d’ici tant que toutes les personnes dans les files d’attente ne seront pas prises en charge», a indiqué le ministre de la Santé publique, le professeur Zely Randriamanantany.
Cette caravane médicale a sillonné l’Est de Madagascar depuis le 2 mars et a atteint quatre destinations, dont Moramanga, Brickaville, Fénérive-Est et Toamasina. Il s’agit d’une collaboration entre le ministère de la Santé publique, l’association Fitia et l’Organisation mondiale de la santé, ayant pour but de rapprocher les soins de la population.
Garry Fabrice Ranaivoson