Une précision. C’est ce que le ministère des Affaires étrangères apporte en répercutant une publication de la page officielle de l’ambassade de Madagascar en France. Il s’agit d’une précision suite aux affirmations selon lesquelles la représentation diplomatique malgache n’aurait pas fourni l’assistance protocolaire nécessaire à Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, lors de son déplacement à Paris, la semaine dernière.
“(...) L’ambassade tient à préciser que toutes les représentations extérieures de Madagascar (...) prennent systématiquement les mesures protocolaires d’accueil et de courtoisie dévolues au chef de l’État, au chef du gouvernement, aux chefs d’institutions, aux membres du gouvernement ainsi qu’aux officiels selon leur rang, dans les meilleures conditions”, affirme une missive de l’ambassade malgache en France, datée du 8 mars. Un communiqué que le ministère des Affaires étrangères a répercuté.
La boss de la Chambre basse était à Paris la semaine dernière pour prendre part au sommet des présidentes d’Assemblée, les 6 et 7 mars. Une participation à l’invitation de son homologue français, Yaël Braun-Pivet. “L’ambassadeur Rija Rajohnson et son épouse ont accueilli la présidente de l’Assemblée nationale et sa délégation à la Résidence de l’ambassade de Madagascar. Ensemble, l’ambassadeur, son équipe et la présidente avec sa délégation, ont assisté aux différentes cérémonies et tables rondes pendant les deux jours du sommet”, ajoute la représentation diplomatique malgache, sise à Paris.
Le point d’orgue du déplacement de la dame au perchoir à Paris est la rencontre des vingt-quatre femmes présidentes d’Assemblée avec Emmanuel Macron, président français, au palais de l’Élysée, le 7 mars. Son séjour s’est conclu par une invitation pour assister à la cérémonie de scellement de la loi sur l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française, le 8 mars.
Garry Fabrice Ranaivoson