Les sacs de maïs avariés ont été brûlés le 1er février à Tsihombe. |
Une ONG travaillant dans le sud du pays dont la région Androy a été contrainte de détruire 23 tonnes et 400kg de maïs. Selon l’ONG, les produits sont avariés et donc impropres à la consommation pour les bénéficiaires de leurs projets de développement. C’est elle-même qui a demandé aux autorités locales de vérifier l’état avarié des produits et de procéder à leur destruction.
Selon des sources internes au sein de l’ONG, ce n’est pas un non-respect du plan de distribution ni un retard dans la planification mais c’est dû à d’autres problèmes. Une ONG de cette envergure établit des plans bien clairs sur les dates et les quantités de vivres à distribuer aux ménages vulnérables bénéficiaires. « Nous avons décidé de valoriser le maïs local et l’ONG s’en est ainsi procuré au niveau local. Du maïs local a été acheté en grande quantité auprès des producteurs locaux mais il s’avère qu’au final, ce n’étaient pas de bons produits », livre une source anonyme auprès de l’ONG.
Le maïs acheté localement, au fil du temps, n’a pas résisté aux diverses conditions demandées. Le maïs n’a pas suivi les normes requises telles que la fraîcheur ou encore des produits bien secs supportant les conditions de stockage. La source indique que l’ONG envisage à l’avenir d’importer du maïs, pour être plus rassurée.
MiotiSoa Mare