Quarante-neuf ans après l’assassinat du colonel Richard Ratsimandrava, la grande famille de la gendarmerie nationale à Mahajanga n’a pas dérogé à la règle pour commémorer la date du 11 février afin de marquer cet événement.
Comme il est de coutume, une messe a été organisée à la chapelle militaire de la caserne du colonel Jean-Philippe à Mahajanga be.
Les autorités locales dirigées par le gouverneur de la région Boeny ainsi que les différents responsables de Zone de défense et de sécurité (ZDS) ont assisté à ce culte.
Cette année, un accent particulier a été apporté aux épouses des gendarmes tués dans l’exercice de leur fonction. Une enveloppe a été remise à quatre bénéficiaires veuves.
La commémoration a été également organisée en souvenir des éléments de défense et de sécurité (police nationale, Forces armées), et non seulement des gendarmes, ayant péri durant leur fonction.
« Depuis l’année 2019, la date du 11 février est aussi retenue pour commémorer les éléments des Forces de défense et de sécurité de la police nationale, ayant perdu leur vie dans l’exercice de leur métier. Auparavant, la célébration était consacrée aux victimes issues de la gendarmerie nationale. Leurs épouses et leurs enfants ne sont pas oubliés. Un centre-orphelinat abrite les cinquante-deux enfants orphelins pris en charge par l'État », a expliqué le commandant de la gendarmerie nationale, dimanche.
Le dépôt de gerbes devant la stèle commémorative au bord de la mer, devant le grand baobab, a clôturé la cérémonie de commémoration de la date du 11 février à Mahajanga.
Vero Andrianarisoa