Des rugbymen en plein match d'entrainement au stade d'Andohatapenaka, mercredi |
Les choses sérieuses ont commencé hier, pour les joueurs de rugby à VII retenus. Ils sont entrés en regroupement au stade d’Andohatapenaka et ce, jusqu’au départ pour les Jeux africains.
Quarante-trois rugbymen et vingt-huit Ladies Makis ont été retenus après le test de détection de deux jours, ce week-end. Pour la première journée d’hier, beaucoup ont manqué à l’appel faute de communication. Les quelques joueurs présents ont débuté timidement, avec la présence de joueurs habitués du haut niveau, comme Lahatra Ramamonjisoa, Jean Yves Randriamalala…
Sous la direction de Moazafy Noe, maître Razily pour les connaisseurs, comme coach, les joueurs effectueront quatre entrainements par semaine et, à l’approche du Jour-J, la fréquence de l’entrainement va se multiplier.
« Les joueurs et les joueuses ont montré leur savoir-faire en rugby à VII. Mais ce qui les attend n’est pas une partie de plaisir, car presque la totalité des grandes nations du rugby africain, comme l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Ouganda, le Zimbabwe, seront de la partie à ce rendez-vous continental», confie Antsoniandro Andrianorosoa, directeur technique national de Malagasy Rugby.
Chez les seniors hommes, seize pays se bousculeront pour chercher la médaille d’or, tandis que chez les dames, ils sont au nombre de douze, où l’Afrique du Sud et le Kenya partent largement favoris.
Pour mieux se concentrer sur la préparation, Malagasy Rugby lance un appel à l’adresse des gens de bonne volonté, surtout à l’État et au ministère de la Jeunesse et des sports, pour soutenir les joueurs dans leur préparation.
Les deux équipes nationales du rugby, hommes et dames, s’envoleront vers le Ghana, le 15 mars, avec une forte délégation de vingt-huit personnes. La compétition se jouera, du 18 au 21 mars.
Donné Raherinjatovo