Michaël Andrianaly sera présent au Festival True/False Film qui se tiendra du 29 février au 3 mars à Columbia. |
Le cinéaste malgache Michaël Andrianaly représentera Madagascar lors du Festival True/False Film, qui se tiendra du 29 février au 3 mars à Columbia, après avoir remporté le prix True Vision 2024.
Le réalisateur malgache Michaël Andrianaly sera à l’honneur lors du Festival True/False Film, qui se tiendra du 29 février au 3 mars à Columbia. Sa reconnaissance vient du prix True Vision 2024, une distinction majeure dans le domaine du cinéma non-fiction, décernée en reconnaissance de son impact marquant depuis ses débuts en 2012 dans le monde du septième art. L’événement sera l’occasion pour Michaël Andrianaly de partager deux de ses œuvres les plus récentes, « Gwetto » et « Nofinofy », avec le public international du festival.
Le prix True Vision, unique en son genre au sein du festival, célèbre le dévouement et le travail d’un réalisateur ou d’une équipe de réalisateurs dans le domaine du cinéma non-fictionnel. « Le travail de Michaël Andrianaly documente la vie des personnes sous-représentées dans la société malgache, créant des mondes cinématographiques remplis de détails humains. Ses films se concentrent sur les histoires individuelles comme un reflet du contexte social plus large de son pays d’origine», souligne un communiqué de l’organisateur du Festival True/False Film. En outre, ce festival offre une opportunité à Michaël Andrianaly, qui saisira l’occasion pour présenter une œuvre ayant eu une influence majeure sur son propre travail cinématographique. Son choix s’est porté sur «Tokyo Story», chef-d’œuvre du cinéaste japonais Yasujirō Ozu.
Histoire vraie
« Gwetto », l’un des films phares de Michaël Andrianaly plonge le spectateur dans le quotidien d’un groupe de jeunes hommes sans papiers travaillant dans une station de lavage de voitures à Tamatave.
Avec une approche empathique et intimiste, le réalisateur révèle les défis et les rêves de ces individus souvent marginalisés. Et plus, « Nofinofy » offre un portrait saisissant d’un barbier malgache confronté à l’expulsion de ses locaux et à la recherche d’un nouvel endroit pour son entreprise. Ces histoires poignantes témoignent du talent de Michaël Andrianaly pour capturer la richesse et la complexité de la vie quotidienne à Madagascar. Débutant sa carrière en 2012 avec « Todisoa et les Pierres noires», suivi de « Njaka Kely» et d’autres réalisations, Michaël Andrianaly continue de marquer le paysage cinématographique avec ses récits sincères et révélateurs. Son travail, ancré dans la réalité malgache, offre un regard profondément humain sur un monde souvent méconnu.
Nicole Rafalimananjara