Mboara Razafindratsimba. |
Après sa sixième place à l’African Karting Cup en Afrique du Sud, Mboara Razafindratsimba partage ses expériences en Karting.
Mboara Razafindratsimba, vous venez de disputer l’African Karting Cup en Afrique du Sud le weekend dernier et vous êtes classé sixième. Les Sud-africains sont-ils imbattables ? Quels sont leurs points forts ?
Les Sud-africains sont vraiment forts. Ils connaissent très bien la piste et tous ont participé à des courses internationales qui les avantagent en matière d’expérience. Ils savent s’adapter aux conditions et à la piste très rapidement contrairement à nous les malgaches. Malheureusement, on n’a qu’une piste homologuée à Madagascar. Leur point fort, c’est leur rapidité en un tour car en termes de physique et d’endurance, j’ai remarqué que je suis avantagé.
Que manque-t-il au karting malgache pour rivaliser contre les Sud-africains ?
Ce qui manque au karting malgache, c’est l’endurance et des pistes. Premièrement, de mon côté, j’ai remarqué que mon endurance n’est pas mal. Par contre, mes compatriotes, Jessy et Timothée, avait beaucoup de mal à tenir le rythme. Je trouve que le manque de piste homologuée à Madagascar constitue un handicap. Pour rivaliser contre eux, on devrait s’entraîner à l’international car les Sud-africains et les Mozambicains le font toujours. C’est logique s’ils ont dominé l’événement de l’African Karting Cup.
En s’adjugeant la sixième place, racontez-nous le déroulement de vos parcours durant l’African Karting Cup (AKC) ?
L’AKC n’était pas mal, surtout de mon côté. Je suis plutôt satisfait de mon résultat. J’ai vraiment pris du temps pour m’adapter à la piste car la gomme posée sur le circuit est plutôt significative comparée à la piste de SRK Imerintsiatosika. Cette situation m’a forcé à un tout autre style de conduite. Heureusement que mon mécanicien était Shane De Beer, le père de Roman De Beer, un champion de ce circuit et qui, plus tard, a été couronné champion du monde de karting en catégorie junior et qui a roulé en F4 la GP4 à l’époque.
Son expérience était essentielle car il m’a beaucoup aidé. Durant les essais libres, je roulai en moyenne à deux secondes du champion, Muhammad Wali. Petit à petit j’ai commencé à le rattraper et, pendant le heat (le sprint), j’étais toujours en phase d’apprentissage. En finale, j’ai réussi à suivre leur train pendant les premiers tours et je roulais à cinq dixièmes de leur temps.
Vous avez joué au karting depuis combien d’année et pourquoi vous avez choisi le karting plutôt que d’autres disciplines sportives ?
Je pratique le karting depuis mes 9 ans, en 2017, quand mon père a créé Havoana Land. J’ai commencé à aimer le karting de plus en plus et, en 2019, à mes 11 ans, j’ai acheté un karting de compétition pour participer au championnat national. Je préfère cette discipline plus que d’autres.
Donné Raherinjatovo