Mesures drastiques ! La Grande île s’engage aux côtés de la communauté internationale dans l’action climatique. L’on s’est accordé à limiter le réchauffement climatique à son niveau d’avant l’ère industrielle. Ainsi, les participants à la 28e édition de la Conférence des parties sur le climat, à Dubai, se sont accordés sur le fait que les énergies fossiles de la planète se tarissent. Un autre fait également, leur exploitation à outrance, depuis le début de la seconde révolution industrielle, a fait monter la température de la planète d’un cran.
Un accord pour réduire significativement, sinon à néant, le recours à la combustion fossile a alors été signé par les parties prenantes, dont Madagascar, lors de la Cop 28. Une grande partie du CO2 émis par l’homme provient de la combustion des énergies fossiles. Étant une des principales victimes du changement climatique à l’échelle mondiale, la Grande île a décidé d’avancer dans la mise en œuvre de ce plan d’action avec différents pays dans l’optique d’accélérer et de renforcer sa résilience ainsi que ses actions d’adaptation.
«Les énergies fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz sont les principales responsables du changement climatique. Utilisées principalement dans les bâtiments, le transport et l’industrie, ces énergies fossiles émettent du CO2 lors de la combustion. Elles représentent environ 80 % de l’énergie consommée dans le monde», expliquent le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), un groupement de scientifiques qui scrute de près l’évolution du réchauffement climatique et propose des actions à suivre pour limiter les effets du changement climatique. L’on prévient même de l’imminence de la catastrophe sans une décision prise dans les plus brefs délais. «Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, il sera impossible de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré», prévient-on. Actuellement, la Grande île fait partie des pays qui polluent le moins en termes de CO2, raison pour laquelle le pays plaide pour l’accès au financement climatique.
Itamara Randriamamonjy