DIPLOMATIE - L’ambassade du Japon renforce son partenariat avec Mahajanga

L’ambassadeur du Japon reçu par la PDS de Mahajanga.

L’ambassadeur du Japon, Abe Koji, est en visite dans la cité des Fleurs, depuis mercredi, pour renforcer le partenariat de son pays avec Mahajanga.  Il a rencontré la présidente de la délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine de Mahajanga, Tonganirina Zafiarinefo Velomary, à l’Hôtel de ville. L’ambassade du Japon a fait don d’un incinérateur au Centre hospitalier universitaire d’Androva, il y a deux ans.

« Je suis installé depuis un an à Madagascar et il s’agit de ma première visite à Mahajanga. Mon séjour me permettra de visiter les projets de mon pays dans cette ville, dont le complexe Mère-enfant au CHU d’Androva », déclare-t-il.

Cependant, cette visite s’est surtout focalisée sur les échanges économiques du Japon avec la région Boeny. Il est aussi question de prospecter d’autres perspectives de partenariat, dont la pêche. Le Japon est l’un des pays qui investissent dans le secteur de la pêche à Madagascar. Cette filière constitue l’un des piliers de l’économie de Mahajanga. Le pays du Soleil levant a surtout contribué dans la lutte contre la pêche illicite, par le biais d’un don de cinq bateaux rapides pour les villes côtières de Madagascar, dont Mahajanga.  

« Le ministère de tutelle encourage les collectivités à élargir et à renforcer les partenariats. Nous sommes honorés de vous recevoir et de pouvoir partager et échanger sur les projets de développement de la commune. Nous espérons que votre passage aboutira à un concret partenariat entre nos deux parties », indique la PDS.

L’ambassadeur Abe Koji s’est entretenu, auparavant, avec le gouverneur de la région Boeny, Mokhtar Andriantomanga, au bloc administratif à Ampasikina. « La région dispose de nombreuses ressources, mais le problème financier reste un handicap. Nous sollicitons une coopération directe avec le Japon, pour la mise en œuvre du plan de développement régional à travers l’agriculture, l’élevage, la pêche et le tourisme.»

« D’éventuels échanges et aides pourront se réaliser, notamment l’octroi de machines de production provenant du Japon et du sulfate d’ammonium comme engrais, fourni par l’usine d’Ambatovy. Nous attendons les réponses. De même, des projets éducatifs comme la construction d’une école en six mois et l’envoi de jeunes en formation de courte durée, au Japon, sont envisageables. En revanche, d’autres demandes doivent attendre le Conseil des ministres japonais », promet le diplomate japonais.

Vero Andrianarisoa

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