CULTURE - Entente sur les dates du Taom-baovao malagasy

Les défenseurs de la tradition lors de la rencontre avec la presse ce samedi au Rovan'i Madagasikara

Le «Taom-baovao malagasy», programmé pour le 11 mars, ainsi que le 9 septembre, suscite le désir des gardiens des traditions de le voir devenir un jour férié national.

Dans un geste de préservation culturelle, les défenseurs de la tradition malgache appellent à l’inclusion du «Taom-baovao malagasy» dans la liste des jours fériés nationaux à Madagascar. Cette année, le «Taom-baovao malagasy» se déroulera le 11 mars pour la purification et le 9 septembre pour la demande de bénédiction, ce qui revêt une signification particulière pour les défenseurs de la culture malgache. 

Ces dates, déterminées en scrutant la lune et les signes de la nature, incarnent un moment de solidarité et de réconciliation avec les ancêtres. «Tous les Malgaches devraient célébrer le «Taom-baovao malagasy», et cela devrait être un jour férié dans le pays. «J’insiste sur l’importance de l’unité nationale autour de ces célébrations, en appelant à la participation de tous les Malgaches à ces rituels ancestraux. Nous avons choisi le président Andry Rajoelina comme parrain de la tradition malgache car il témoigne d’un profond respect envers les traditions de chaque ethnie», souligne Fenosoa Ratsimamanga Ralandison, princesse et descendante royale, organisatrice de l’événement.

Identité culturelle

De nombreux pays accordent une importance particulière à leurs célébrations traditionnelles en les déclarant jours fériés, comme le Nouvel An chinois le 10 février dernier suivant le calendrier lunaire, ainsi que le Nouvel An du calendrier grégorien le 1er janvier. Les rituels liés au «Taom-baovao malagasy», transmis à travers les générations, continuent de rassembler les héritiers royaux, en particulier en réunissant différentes générations autour des douze collines d’Andrianampoinimerina ainsi que tous les Malgaches. «Mon souhait est que tous les Malgaches participent à ces célébrations, renforçant ainsi le lien avec notre histoire et notre identité culturelle, même juste en portant des tenues traditionnelles lors de ces dates», termine-t-elle.

Nicole Rafalimananjara

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