Les armes du crime saisies par la Brigade criminelle. |
Trois malfaiteurs présumés ont été mis aux fers à la maison de force de Tsiafahy. Ils ont tendu une embuscade à un véhicule qui acheminait les fonds d’une grande société.
Une enquête réussie a été menée par la quatrième section de la Brigade criminelle (BC4) de la Police nationale, depuis le 29 janvier. Ce jour-là, le véhicule d’une société géante de la capitale a été attaqué au niveau d’Anjohy.
La police s’est réservée les informations sur l’heure et les circonstances du braquage. Peu de détails ont été donnés sur ce qui s’est réellement passé. Des riverains, interrogés à ce propos, n’en savaient pas plus.
À en croire les bribes d’explication reçues de la police, la voiture transportait des fonds appartenant à la même société. Le montant exact, gardé soigneusement, n’a pas été révélé non plus. Cela a dû être un jackpot.
Les enquêteurs ont affirmé qu’ils ont effectué un vaste ratissage après avoir inspecté la scène du crime. Ils ont glané assez d’indices et de renseignements pour débuter l’investigation. Les fins limiers ont démasqué le tandem de malfaiteurs, dès le 31 janvier. Un coup de filet a été organisé le même jour, durant lequel les deux premiers suspects, un homme et une femme, se sont fait épingler. Un fusil d’assaut, deux pistolets et plusieurs cartouches ont été trouvés sur eux.
Découverte
Les arrestations se sont enchaînées. Le lendemain, la troisième cible, un homme qui a directement pris part à l’embuscade, a été capturée du côté d’Antohomadinika. Celui-ci détenait chez lui un gros sabre. En fouillant sa maison, les éléments de la BC4 sont tombés sur une partie du pactole. Le dernier membre du gang a été intercepté sur la Route nationale 7. Il conduisait la voiture qu’ils ont utilisée pendant leur opération. Il comptait prendre la clé des champs, mais il n’est pas allé bien loin quand la police a mis la main à son collet.
Après avoir passé quelques jours et nuits dans les locaux de la direction de la Police judiciaire, les quatre présumés coupables ont été transférés avec le dossier au parquet, le samedi 10 février. Un mandat de dépôt a été prononcé contre les trois hommes. Ils ont été envoyés derrière les barreaux de la maison de force de Tsiafahy en attendant le jour du procès. Une liberté provisoire a été accordée à la femme.
Hajatiana Léonard