AMBOHIMIANDRA - Découverte de restes d’un squelette humain

Les lieux de la découverte macabre, à Ambohimiandra.

À Ambohimiandra, un crâne humain avec une colonne vertébrale a été découvert par des enfants. Les riverains, pris au dépourvu par une odeur intenable, sont sous le choc.

Une scène digne d’un film d’horreur. La partie supérieure mutilée d’un corps sans vie a été découverte dans des fourrés par un chien hier matin, près d’un terrain de football, à Ambohimiandra. Elle reposait sur un tas de feuilles mortes avant d’avoir été tirée de là et laissée à la vue des passants.

Le crâne a permis aux témoins oculaires d’affirmer qu’il s’agit d’un être humain. Des collégiens s’entraînant sur le terrain sont tombés dessus. C’est là qu’ils effectuent régulièrement leur éducation physique et sportive. Ils ont été pétrifiés par cette découverte macabre : un crâne, une colonne vertébrale, et à côté, des viscères, apparemment du foie, théâtre d’une invasion de mouches.

La personne décédée portait encore un pull maculé de sang séché et de poussière. Sa chair semble déjà consumée, à moins que les chiens ne l’aient dévorée. L’absence de pièce d’identité complique la recherche, car personne dans le quartier n’était porté disparu. La provenance de ce cadavre n’a donc pas pu être établie.

Rare

Même la police, après ses premières constatations, n’était pas en mesure de conclure si la dépouille était celle d’un homme ou d’une femme. La seule certitude est qu’elle appartenait à une personne adulte.

Le Bureau municipal d’hygiène a été appelé pour enlever les restes. Plusieurs heures après, l’odeur persistait encore. Les habitants du quartier ont compris que le cadavre était caché dans les buissons depuis des jours. 

« Cette émanation repoussante a envahi notre secteur depuis vendredi. Les enfants, eux-mêmes, ont cru qu’il s’agissait d’un chien mort. Ils ont arrêté de jouer dans cette partie où l’odeur est très forte. Nous ne pouvions pas imaginer qu’il y avait un corps humain sans vie. La dernière fois que nous avons découvert un cadavre à Ambohimiandra remonte à l’année 2017 », expliquent-ils.

« Certes, il y a beaucoup d’arbres ici et une vallée buissonneuse, mais une découverte pareille est rare par ici. Elle a ébranlé notre tranquillité. Le fait de jeter des cadavres en tous lieux est contraire à la morale. Il faut que la police enquête jusqu’au bout pour identifier celui qui a pu commettre un tel acte de cruauté », ajoutent-ils.

Hajatiana Léonard

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