MÉTÉO - Une dépression rôde dans les parages

Des perturbations cycloniques pourraient bientôt se former dan l'océan Indien et le canal de Mozambique  

Madagascar est en plein cœur de la saison cyclonique. La formation d’autres cyclones n’est pas à écarter, après le passage d’Alvaro.

D’autres systèmes dépressionnaires pourraient évoluer autour de Madagascar, en ce mois de janvier. Les conditions océaniques et atmosphériques seront encore favorables à la formation de nouvelles perturbations cycloniques dans l’océan Indien et dans le Canal de Mozambique, entre le 16 et le 31 janvier, selon la mise à jour des prévisions saisonnières, établie par la direction générale de la Météorologie, le 3 janvier dernier. 

Ces systèmes pourraient évoluer près des régions de Sava, de Diana, de Sofia, de Boeny, de Melaky, de Menabe et d’Atsinanana, selon les détails fournis par la Météo. Ce risque serait toutefois faible. Sur Cycloneoi.com, source d’informations cycloniques et allié météo, il est indiqué « une zone suspecte pourrait prendre forme, avec un signal de cyclogenèse en hausse, à partir de J+7 ou +8 (soit dans une semaine). La zone de genèse pourrait être située au Nord-est ou au Nord des Mascareignes ». Soit, dans l’océan Indien.

L’atterrissage d’un deuxième cyclone sur les côtes de Madagascar, en cette saison cyclonique, n’est pas à écarter. 

Préparations

Cette saison s’annonce proche ou inférieure à la moyenne climatologique. Et le nombre de systèmes qui intéressent Madagascar par saison est de quatre, tandis que le nombre de systèmes qui atterrissent sur nos côtes est de deux.

Il convient toujours de mettre en œuvre des préparations pour éviter d’importants dégâts. Comme le précise, toujours, la Météo, dans le contexte actuel de changement climatique, il suffit d’un seul cyclone intense pour causer des dégâts considérables. Alvaro, par exemple, qui a atterri à Morombe, au stade de Forte tempête tropicale, et qui a traversé l’île, du Sud-ouest, au Sud-est, a laissé des dégâts assez importants. 

Une dizaine de morts, des dizaines de milliers de sinistrés, des centaines de cases d’habitation inondées, détruites ou endommagées, des milliers d’hectares de rizières inondés, des routes nationales coupées. Beaucoup de ces sinistrés sont encore dans des sites d’hébergement. Des autorités dans les régions frappées de plein fouet par Alvaro laissent entendre que leurs zones d’administration n’ont pas été assez préparées par l’arrivée et le passage d’un cyclone. Leurs sites d’hébergement auraient été non fonctionnels.

Miangaly Ralitera

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