HAUTE COUR DE JUSTICE - Florent Rakotoarisoa réclame l’application de la loi

Le président de la HCC crève l’abcès au sujet de la HCJ.

Le président de la HCC charge l’Assemblée nationale. Il lui reproche d’être un frein à l’application de la loi contre les hauts responsables étatiques.

Bancale. C’est ainsi que Florent Rakotoarisoa, président de la Haute cour constitutionnelle (HCC), qualifie la lutte contre la corruption. En raison, l’absence de poursuite contre les hautes personnalités impliquées dans les dossiers d’accusation de corruption. 

Par hautes personnalités, le patron de la HCC entend celles qui sont justiciables devant la Haute cour de justice (HCJ), comme prévu dans la Constitution. “La structure de lutte contre la corruption est complète. Toutes les entités au sein de cette structure font leur travail. Le seul bémol est qu’il n’y a aucun dossier qui arrive jusqu’au niveau de la HCJ”, regrette le président de la Cour d’Ambohidahy, hier, à l’issue d’une rencontre avec le général retraité Richard Ravalomanana, président du Sénat. 

L’homme fort de la Chambre haute, accompagné des ses proches collaborateurs et de quelques sénateurs, a effectué leur déclaration de patrimoine auprès de la HCC, à Ambohidahy, hier. L’occasion pour Florent Rakotoarisoa de tacler sans ménagement l’Assemblée nationale comme “facteur de blocage”, de l’application de la loi contre les hautes personnalités justiciables devant la HC. 

Frein

Selon la Constitution, en effet, le président de la République, les présidents des Assemblées parlementaires, le Premier ministre et les autres membres du gouvernement, ainsi que le président de la HCC sont justiciables devant la HCJ. Leur mise en accusation devant cette Cour émane de l’Assemblée nationale. 

“Voici cinq ans que la HCJ est en place, mais elle n’a rien à faire. La raison est qu’à chaque fois qu’un dossier de mise en accusation est instruit devant la Chambre basse, le quorum permettant son adoption n’est jamais atteint”, assène Florent Rakotoarisoa. Il ajoute, “il ne devrait pas y avoir d’exception dans l’application de la loi”. 

Avec la prestation de serment faite par chaque membre du gouvernement avant d’entrer en fonction, la charge engagée par le président de la HCC contre l’institution de Tsimbazaza, hier, prend tout son sens. Les ministres se sont engagés à se soumettre aux sanctions légales en cas de corruption. Seulement, cette absence de poursuite devant la HCJ, du moins jusqu’ici, constitue un frein à l’application de loi. 

Garry Fabrice Ranaivoson

1 Commentaires

  1. Un discours hypocrite car rien n'empêche cette marionnette du régime grand manipulateur des textes avec des interprétations farfelues et partisanes de la constitution , de mener la fronde en supprimant ce blocage de l'assemblée nationale . Ce braconnier de flamants roses un vrai prédateur de la république doit au moins s'inspirer de la droiture des juges constitutionnels Sénégalais à faire respecter leur loi fondamentale similaire à bien d'égard au nôtre sur la notion " nationalité " pour prétendre postuler à la magistrature suprême . Karim WADE candidat a connu un revers cruel malgré sa bonne foi parce qu'il a renoncé à sa nationalité Française . Notre Rainilainga national un fieffé menteur jusqu'aux tripes par la dissimulation de sa naturalisation par FILIATION selon ses dires ( sic ) aura un mandat pourri car on ne le lâchera pas pour ce parjure !

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