La sage-femme Malala ( en blouse rose) avec des patientes qui sont sur le point d’accoucher, pendant le réveillon du Nouvel An. |
Des femmes enceintes font plusieurs va-et-vient dans le hall du Pavillon Sainte Fleur à Ampefiloha, aux premières minutes du Nouvel An. Le travail a commencé pour ces parturientes. En attendant qu’elles montent sur le lit d’accouchement, Herimalala Vololontsara, la sage-femme de garde et sa collègue, prennent leur souffle. Leur tour de garde qui a commencé à 8 heures du matin, le 31 décembre, est chargé. « Nous avons eu plusieurs accouchements, depuis notre tour de garde. Nous avons été sans repos, de 16 heures à 23h30, où cinq femmes ont accouché », raconte-t-elle, le 1er janvier à zéro heure.
Ce break est tombé à pic. L’équipe de garde a pu fêter, brièvement, le passage à la nouvelle année. Le moment le plus important pour la sage-femme Malala, cette nuit-là, a été l’appel de son mari, qu’elle a reçu à minuit pile. « Il m’a appelé pour me souhaiter une très bonne année. C’est touchant. Quitter sa famille pendant les jours de fête est dur. Mais c’est le travail », enchaine-t-elle.
Du côté du Centre hospitalier universitaire Gynécologie-obstétricale Befelatànana (CHU GOB), le rythme a été pareil. L’ambiance de fin d’année et du Nouvel An a été rythmée par huit accouchements par césarienne et cinq accouchements par voie basse. « C’est beaucoup », lance le Dr Solange Rasoanandrianina, cheffe d’équipe. Et les femmes enceintes continuaient à arriver dans cette maternité de référence, pour donner naissance.
Miangaly Ralitera