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| Joel Randriamandranto Ministre du Tourisme |
Une autre paire de manche. Voilà comment certains opérateurs, qui suivent de près l’évolution du secteur touristique, voient le défi des infrastructures dans cette activité économique. Une solution sur laquelle mise l’État pour sortir la tête de l’eau et atteindre le développement économique. Martelé à maintes reprises, l’objectif du million de visiteurs étrangers d’ici 2028 requiert des investissements, mais aussi des infrastructures en bonne et due forme pour que Madagascar puisse avoir la capacité d’héberger un tel nombre de touristes, le tout dans un service de qualité. Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme, annonce la couleur pour les années à venir. Notamment par rapport à la création de plus d’infrastructures hôtelières, onze mille si l’on se réfère à ses dires. « Si nous voulons atteindre le cap du million de touristes en 2028, il faut d’abord nous concentrer sur la façon de stimuler les investissements. Il doit forcément y avoir plusieurs investisseurs qui s’intéressent au secteur. Pour y arriver, nous devons d’abord travailler à améliorer l’environnement du tourisme à Madagascar et foncer sur la création de nouvelles infrastructures hôtelières. Les autorités ont déjà calculé qu’il fallait construire onze mille chambres supplémentaires pour pouvoir accueillir ces visiteurs », concède-t-il, lundi, lors d’une entrevue avec la presse.
Les infrastructures demeurent, cependant, un vaste chantier. Notamment en termes d’hôtels et de sites d’hébergement qui, pour la plupart, sont situés sur des sentiers battus, de mauvaises routes et des zones dans lesquelles sévissent les autorités, omettant les infrastructures hôtelières d’Antananarivo et d’autres chefs-lieux de district.
Cependant, une petite lueur d’espoir filtre, avec les Jeux des îles qui se sont tenus récemment, les autres niches de tourisme qui se développent progressivement et l’affluence touristique qui reprend son souffle, une bouffée d’air frais vient envahir le secteur de l’hôtellerie avec un taux d’occupation qui part crescendo.
Itamara Randriamamonjy