SÉNAT - L’adoption de la loi de finances prévue demain

Le nouvel ordre du jour du Sénat pour la suite de la deuxième session ordinaire a été fait hier en séance plénière à Anosy. Le PLFI sera au cœur des discussions alors que la proposition de loi sur la légalisation du «toaka gasy» ne figure pas à l’ordre du jour. 

Vendredi 8 décembre. C’est la date prévue par le Sénat afin de discuter du le projet de loi portant loi de finances initiale pour l’année 2024 (PLFI), en commission plénière. Les travaux de commission sont prévus le matin alors que la séance plénière pour l’adoption sera dans l’après-midi de la journée de demain. 10 sénateurs étaient présents au Palais vert d’Anosy pour le vote de ce changement d’ordre du jour. La question sur l’adoption du PLFI est l’objet d’un changement de planification. Si, au départ, les travaux liés à l’analyse de ce projet de loi devaient se faire les 5 et 6 décembre, les parlementaires de la chambre haute vont procéder directement au vote demain. 

Le programme des sénateurs pour la suite et la fin de la deuxième session ordinaire est assez complet jusqu’au 15 décembre, mais pas plus que celui des députés qui se réunissent presque tous les jours. Le mardi 12 décembre, le Sénat procédera à l’analyse de la proposition de loi relative aux ressources des collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élections, ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de ces organes. 

La surprise

Le vendredi 15 décembre prochain à 15 heures, les sénateurs procéderont à la cérémonie de clôture de la deuxième session ordinaire. La présence de Herimanana Razafimahefa, ancien président du Sénat, lors de l’adoption du nouvel ordre du jour hier dans la matinée à Anosy, était la surprise de la journée. Effectivement, il n’a plus été vu dans les locaux du Sénat depuis son éviction par ses pairs sénateurs, après le cafouillage ayant entouré sa renonciation à occuper les fonctions de chef d’État par intérim au mois de septembre. Il a été parmi les sénateurs qui ont levé la main pour adopter l’ordre du jour, alors que la séance était présidée par Nicolas Rabemananjara, président par intérim du Sénat, suppléant le général Richard Ravalomanana qui est devenu chef d’État par intérim. 

La raison de ce retour de l’ancien président de la chambre haute n’est jusqu’à présent pas connue. Il est utile de rappeler que les sénateurs qui l’ont évincé de son poste de président le soupçonnaient de souffrir d’un problème mental. Pourtant, hier, il s’est réuni avec ces mêmes sénateurs. Il est possible qu’il ait eu besoin de quelques minutes pour s’accommoder de son nouveau rôle de simple sénateur alors qu’il était habitué à présider les séances au Palais d’Anosy. 

La discussion sur une autre lecture de la proposition de loi sur la légalisation du «toaka gasy», du député Jean Brunelle Razafintsiandraofa, n’est pas inscrite dans cet ordre du jour du Sénat, alors qu’elle est depuis longtemps en discussion dans les deux chambres du Parlement. 

Ravo Andriantsalama

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