RELATION FRANCE-MADAGASCAR - Le comité des sages persiste

L'ARFM a débarqué à l'ambassade de France à Ambatomena, hier, dans la matinée

Une lettre a été envoyée à l’ambassade de France par le comité des sages. Selon eux, seuls les Malgaches peuvent solutionner les problèmes malgaches. 

Malgré son investiture samedi dernier au stade Barea Mahamasina, le Président Andry Rajoelina est chahuté par diverses entités. Ces derniers contestent surtout le fait qu’il possède la nationalité française. Ce qui, selon ces entités, entache la crédibilité du Président. Hier, dans la matinée, l’«Antenimieran’ny ray aman-dreny ara-drazana sy ny foko malagasy» (ARFM), le comité des sages, a débarqué à l’ambassade de France à Ambatomena pour apporter une lettre visant à demander à la France de cesser son ingérence dans les affaires internes du pays. Ils sont aussi venus au ministère des Affaires étrangères pour appuyer leurs revendications. «Le but est que les Malgaches puissent régler entre eux leurs problèmes internes», a asséné Noël Rakotondrasoa, président de la plateforme.

Une demande qui apparaît assez extravagante vu la situation actuelle du pays. Avec le nouveau président de la République qui arrive au pouvoir et est en collaboration avec les membres de la communauté internationale, dont la France fait partie. Peu de temps après l’investiture 

du Président Andry Rajoelina, un émissaire de l’Élysée est venu à sa rencontre pour apporter la lettre de félicitations du Président Emmanuel Macron. Il est aussi venu pour dire que l’Hexagone est prêt à poursuivre son soutien dans le développement de Madagascar.

Ingérence

Lors de la célébration de la fête nationale française le 14 juillet dernier, Arnaud Guillois, ambassadeur de France, a déclaré que les élections ne concernent que les Malgaches. Comme pour apporter une preuve de la volonté de son pays de ne pas s’immiscer dans les affaires internes malgaches. C’est pourtant ce que le comité des sages reproche. La question sur la nationalité française du Président Rajoelina reste aussi une des préoccupations de l’ARFM. Ils n’acceptent pas le fait que le Président du pays ait la nationalité française. Cependant, la remarque arrive un poil en retard vu qu’il est déjà en place et a les pleins pouvoirs. On est en droit de se demander où était la plateforme pendant la période préélectorale, quand le collectif des candidats demandait la disqualification du candidat numéro trois.

Les îles éparses. C’est aussi un sujet qui fâche du côté de ceux qui contestent la présidence du patron du TGV. Pour eux, l’histoire de la nationalité française peut hypothéquer les chances de la Grande île de récupérer les petites îles avoisinantes. Or, c’est le Président Andry Rajoelina qui a relancé la demande pour la restitution des îles éparses, lors de son premier mandat, mais les négociations ont été rompues après que le poste de ministre des affaires étrangères est resté vacant. 

Ravo Andriantsalama 

4 Commentaires

  1. Avec tous ces médias thuriféraires du régime , on peut très bien tabler qu'Edgar va rempiler à l'industrie pour refaire une santé au ruine de PHARMALASY . Le journaleux de service ferait mieux de prendre nouvelle du contenu de la lettre avec des ordres à peine voilés au gouverneur de Madagascar en l'occurence Rainlainga par son président Emmanuel Macron !

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    1. Marc , je crois que vous auriez dû vous présenter à l'élection présidentielle , à vous lire , on a l'impression que vous êtes parfait !

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  2. Concernant les iles éparses , je crois qu'une cogestion de ces territoires serait la meilleure solution , car si le gouvernement malgache n'a pas les moyens de les surveiller , leur domaine maritime sera livré aux pillards du monde entier , et ce n'est pas souhaitable .

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