Samy Olivier Harison, président du Cospn, est reconnaissant envers le Head-coach Julien Chaignot et son équipe |
De retour au pays le 24 novembre, après la Road to BAL de l’Afrique du Sud et la non qualification du Cospn au BAL 2024 de Rwanda, Samy Olivier Harison, président de ce club reste confiant quant à l’avenir. Il répond à nos questions.
Le Club omnisport de la Police nationale a échoué devant le Dynamo basket club de l’Ouganda pour la troisième place qualificative de BAL 2024. Comment l’expliquer ?
Nous avons probablement manqué de vigilance et de concentration jusqu’à la dernière seconde. C’est pourquoi nous avons perdu ce match.
Le Cospn a totalisé trois victoires et trois défaites. La troisième défaite est arrivée au pire moment. Quelles leçons tirez-vous de cette deuxième expérience de l’Élite 16 ?
L’expérience est nettement meilleure par rapport à la première participation. La leçon que nous tirons de cette deuxième expérience est que nous avons la capacité de battre les grandes équipes d’Afrique, mais nous devons encore gagner en maturité.
Le Cospn a bousculé les grands clubs africains durant l’élite 16, mais la défaite devant Dynamo BC a mis fin à l’aventure cette année. À Madagascar, il a aussi perdu son titre de champion. Comment voyez-vous l’avenir de votre club dans les deux prochaines années ? Quels sont les défis à court et à long terme pour se relever ?
C’est le jeu et c’est la loi du sport, il y a des gagnants comme il y a des perdants. Perdre de cette façon et à un point de la BAL, ça fait mal pour tout le monde. Malgré tout, le Cospn reste concentré sur le championnat national, dont le titre permet de se qualifier à la compétition de Road to Bal. Donc, notre mission pour l’année 2024 est de reconquérir le titre national et nous avons les moyens pour y parvenir.
Les détracteurs du Cospn ne manquent pas et quelques avis critiquent le coaching de Julien Chaignot sur la gestion de la fin du quatrième quart temps. Quel avenir pour celui-ci au sein du Cospn ?
Les visions et les perceptions ne sont pas les mêmes et c’est normal.
Les responsabilités sont partagées et les grandes équipes restent unies malgré les défaites. Notre head coach Julien Chaignot, grâce à son implication et son engagement exemplaires, nous a conduit à ce stade de la compétition et nous lui en sommes reconnaissants. Pour nous, il n’y a rien à changer. Nous devons juste fournir plus d’efforts et de travail.
Les joueurs renforts ont tous apporté leur contribution dans cette aventure africaine. Quels mots leur adresserez-vous ? Comment vos protégés ont-ils vécu cet échec et que leur avez-vous dit en tant que président de club ?
Nous ne serions pas allés aussi loin dans cette compétition sans le concours de tous, y compris des joueurs renforts et je tiens à les remercier. Manny a été une pièce maîtresse dans la remontada pour combler les 17 points d’écart dans ce troisième match. Nos joueurs sont, bien sûr, déçus de ce résultat, mais nous allons dépasser cela et nous allons continuer à avancer.
Donné Raherinjatovo