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| Les inondations font partie des catastrophe à prévenir |
Un atelier de trois jours a été organisé à Madiorano Toliara afin de préparer le plan de contingence régional face aux risques de catastrophes.
L’avènement de la montée de la mer à une période sèche dans quelques districts de la région Atsimo-Andrefana, Toliara II et Morombe, en septembre dernier, a changé la stratégie de gestion des catastrophes qui pourraient affecter la région. Un atelier impliquant les forces vives de la région s’est tenu à Toliara, où des réflexions ont été menées pour obtenir un plan de contingence mis à jour et surtout efficace en cas de risques de catastrophes. Les cyclones du début de l’année 2023 ont par ailleurs démontré les expériences, bonnes et mauvaises, pour le Comité régional de gestion des risques et des catastrophes pour la région Atsimo-Andrefana. Des critiques ont en effet fusé sur la manière de gérer les situations, notamment lors du passage du Premier ministre à Toliara.
Manque de communication entre le Comité régional et les fokontany affectés, manque de coordination dans les réponses à mener avec les divers organismes, locaux, nationaux et onusiens, les autorités locales, le secteur privé, la société civile présents dans la région Atsimo-Andrefana. La recherche de moyens a été quelque peu problématique.
Communication
On a noté principalement le retard de la remontée des données et informations venant des localités touchées par les catastrophes. Ce qui a impacté l’approvisionnement des vivres et des matériels d’urgence à déployer tels que les tentes, les vivres, l’eau potable et les infrastructures sanitaires portables d’urgence. La région Atsimo-Andrefana est souvent exposée aux cyclones, à la montée de la mer, au « Tioka atimo », et également à la sècheresse. « Le plan de contingence régional a été élaboré dès ce mois de décembre afin de parer aux éventuels aléas. Les directions régionales et leurs services déconcentrés seront plus impliqués à partir de maintenant. Il n’appartient plus au département de la Communication seul d’informer ceux qui doivent être informés, tels que les chefs fokontany. Toutes les directions telles que la Santé, la Population, l’Eau et Assainissement et autres, participeront au processus de secours d’urgence », explique Lydore Solondraza, préfet de Toliara et président préfectoral du Comité régional de gestion des risques et catastrophes Atsimo-Andrefana. La gestion des crédits téléphoniques ou autres moyens de communication, la logistique, le stock de pré- positionnements seront pris en charge par toutes les entités présentes dans la région, afin d’éviter le minimum de non réaction.
MiotiSoa Mare