Issa Sanogo (au milieu), Coordonnateur résident du système des Nations unies avec la représentantes du groupement femmes entrepreneures et la représentante résidente de l'Onudi à Madagascar |
De plus en plus de femmes participent activement au développement industriel du pays. C’est ce dont fait état l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).
L’industrialisation, au féminin, ce n’est plus du vent ! Les femmes participent bel et bien à l’effort de développement du pays. En effet, il a été démontré que sur ces dernières années, la participation des femmes dans la gestion d’entreprises et d’industries commence à progresser et tend même vers une parité. La question a été soulevée à l’occasion de la journée de l’Industrialisation de l’Afrique qui a été célébrée par Madagascar cette semaine.
La thématique principale de l’événement, d’ailleurs est l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique par l’autonomisation des femmes africaines dans la transformation pour un marché intégré. Les femmes malgaches participent activement au secteur industriel, jouant ainsi un rôle de premier plan dans la réduction de la pauvreté mais aussi vers le développement économique. Ce constat est partagé par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel, comme l’a expliqué Volatiana Rakotondrazafy, représentante résidente de cette branche onusienne dans le pays.
Projets de pépinières
Cette organisation fait état de 38% de la gent féminine qui opère dans le secteur industriel en Afrique.
«L’autonomisation des femmes, surtout dans le secteur industriel demeure une priorité car cela crée de la valeur, mais également de l’emploi, générant plus de revenus pour la communauté », confie-t-elle, tout en réitérant le soutien de cet organisme des Nations unies à appuyer les initiatives de promotion des marchés intégrés, de l’industrialisation et de formation à l’entrepreneuriat.
« Dans le prochain cycle de notre programme pays, nous feront plus pour appuyer les initiatives de développement industriel, à l’instar des « Taninketsa Indostrialy ». On fera également plus dans le développement des compétences industrielles, des énergies renouvelables ou encore l’efficience de l’utilisation des ressources naturelles », explique la représentante résidente de l’Onudi. En ce qui concerne les projets de développement industriel, Madagascar a déjà tracé sa route, tout en s’engageant à promouvoir les compétences des acteurs de l’industrialisation à la base.
Il s’agit par exemple des projets de pépinières industrielles, dans le programme One District, One Factory du ministère de l’Industrialisation du commerce et de la consommation (MICC) à traves lesquelles des femmes tiennent les rênes de quel-ques unités industrielles.
Itamara Randriamamonjy