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| Andrandraina Rasolonjatovo n'est plus à présenter dans la filière huiles essentielles |
Andrandraina Rasolonjatovo succède à Nirina Olivier Rakotoson, à la tête du Groupement des exportateurs d’huiles essentielles, extrait et oléorésine de Madagascar (GEHEM), à l’issue de l’Assemblée générale du groupement. Ingénieur de formation, il n’est pas nouveau dans le secteur, ayant déjà été administrateur auprès du Syndicat malgache de l’agriculture biologique (Symabio) et fervent porteur de la filière lors des missions économiques et commerciales à l’étranger.
En tant que pilier de l’économie verte, voire de l’économie dans son ensemble, la filière devrait générer plus de dix-huit millions de dollars pour l’État cette année, soit le triple d’il y a seulement trois ans. Les prévisions du GEHEM indiquent, d’ailleurs, une projection de soixante-quatre millions de dollars d’ici 2030.
Les huiles essentielles ont connu une croissance significative, tablant sur un chiffre d’affaires de plus de deux cent trente millions de dollars l’année dernière, dépassant ainsi les 140,5 millions de dollars de 2020. Selon les prévisions du groupement, cette industrie devrait même dépasser le seuil du milliard de dollars, et générant un million d’emplois, d’ici 2030.
Cette croissance est soutenue par une demande mondiale en huiles essentielles qui a explosé depuis le début de la crise sanitaire en 2020. Notamment, 95 % de la production sont destinés à l’exportation, et Madagascar répond à la moitié de la demande mondiale en huiles essentielles.
Dans l’attente de la reconduction de l’Agoa, les entreprises spécialisées dans la production d’huiles essentielles se préparent activement, en mettant particulièrement l’accent sur les méthodes d’exportation. Cette préparation vise à leur permettre d’appréhender les exigences du marché, facilitant ainsi davantage leurs futures exportations vers l’Afrique du Sud et les États-Unis.
Maminirainy